Né le 23 juin 1890 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), massacré à Saint-Étienne-de-Montluc (Loire-Inférieure) le 15 août 1944 ; chaudronnier ; victime civile.

Joseph Tendron, chaudronnier, était marié et domicilié à Nantes (Loire-Inférieure).
Au lieu-dit Moulin-Neuf, commune de Saint-Étienne-de-Montluc située sur la rive droite de l’estuaire de la Loire, Joseph Tendron fut abattu par des soldats allemands le 15 août 1944 en représailles à la mort d’un officier allemand, la veille, lors d’une escarmouche avec des résistants FFI qui avait provoquée la mort de la petite Madeleine Sicot, tuée par une balle perdue dans son jardin. Le 15 août, des soldats allemands mitraillèrent la maison de la famille Sicot, mirent le feu à celle de leurs voisines Moisan, Marie et Jeanne, les abattirent ainsi qu’Étienne Bachelier puis Joseph Tendron qui allait chercher du lait.
Les Allemands arrêtèrent le massacre lorsqu’ils récupérèrent le corps de l’officier dans les locaux de la congrégation religieuse de La Haie-Maheas.
Sur la plaque commémorative 1939-1945 apposée dans l’église en l’honneur des victimes civiles, le nom de Joseph Tendron n’y figure pas.


Saint-Étienne-de-Montluc, lieu-dit Moulin-Neuf (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), 14 et 15 août 1944
Sources

SOURCES : Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, Nantes, 2001. — Ouest-France, 14 août 2020. — Mémorial Genweb.

Annie Pennetier

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