Né le 18 janvier 1889 à Château-Thierry (Aisne), tué le 8 juillet 1944 à Monflanquin (Lot-et-Garonne) ; lieutenant-colonel FFI (GF4 Lot-et-Garonne).

Fils de Lucien Louis Élie Béreux, âgé de trente-cinq ans, attaché au ministère des Finances, demeurant à Paris, au 51 de la place Saint-Placide (VIe arr.), et de Denise Sarrazin, âgée de trente ans, sans profession, son épouse. Albert Béreux naquit au domicile de Louis Nicolas Sarrazin.
Admis à l’École polytechnique le 13 octobre 1908, Albert Béreux contracta un engagement volontaire pour quatre ans le 17 octobre suivant, à la mairie du VIIIe arrondissement de Paris. Il fut dirigé à Toul, au 39e régiment d’artillerie, pour y accomplir une année de service militaire (classe 1909, matricule 1262).
Albert Béreux entra ensuite à l’École polytechnique, le 11 octobre 1909. Il devint aspirant le 16 mai 1910. Admis dans l’artillerie, il fut rayé des contrôles de l’école le 1er octobre 1910 et promu au grade de sous-lieutenant le même jour, par décret du 24 septembre 1911. Albert Béreux avait le numéro 217 à son admission ; il eut le numéro 145 (sur 175) à sa sortie.
Albert Béreux était lieutenant au 3e groupe d’artillerie de campagne, quand il fut promu chevalier de la Légion d’honneur par arrêté du 30 novembre 1914 rendu sur le rapport du ministre de la Guerre.
En janvier 1921, il était capitaine au 13e régiment d’artillerie de campagne, place de Vincennes.
Albert Béreux fut « tué en service commandé », sur la route allant de Monflanquin à Lacaussade. Sa voiture avait croisé une colonne allemande. Albert Béreux fut mortellement blessé dans son véhicule.
Il fut reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 20233), à titre militaire, par décision du secrétariat aux Anciens combattants et victimes de guerre en date du 20 août 1946. Il fut également homologué membre des FFC et des FFI (GR 16 P 49330). Albert Béreux fut promu officier de la Légion d’honneur par décret du 13 août 1947 (JO du 13 oct. 1949, p. 10342). Il était alors lieutenant-colonel de réserve.
Son nom apparaît sur une stèle commémorative, à Monflanquin, aux côtés de quatre autres résistants tués le même jour.
Sources

SOURCES. Sites Internet : Mémorial GenWeb ; SHD, dossiers adm. des résistants ; Mémoire des hommes ; Notice de l’école Polytechnique ; Généalogie Aisne ; base Léonore. — État civil de Château-Thierry (Arch. dép. Aisne, 5Mi1077, acte n° 11).

Frédéric Stévenot

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