LE NY Francis
Né le 17 août 1927 à Canihuel (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; assassiné à bout portant le 7 août 1944 par des Allemands de passage à Saint-Agathon (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; pensionnaire de l’institut missionnaire de Coat-an-Doc’h en Lanrodec (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; élève de l’institut, aspirant missionnaire ; civil.
Fils de Jean François Le Ny et de Jeanne Le Maitre, Francis Le Ny demeurait à Lanrodec.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 7 août 1944, jour de la Libération de Guingamp, vers 14 h 30, un détachement d’une centaine de militaires allemands en retraite, venant d’être harcelé par la Résistance se regroupa près de la chapelle Notre-Dame de Malaunay en Saint-Agathon (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Francis Le Ny et Prosper Dubois qui se promenaient paisiblement dans le bois de Malaunay en Ploumagoar, furent assassinés sans raison par une rafale de mitraillette. L’un d’eux portait une plaie au niveau du cœur semblant provenir d’un coup de poignard.
Francis Le Ny avait 17 ans. Son nom figure sur Le Monument de la Malaunay en Ploumagoar et sur Le Monument de la Chapelle de Malaunay en Saint-Agathon.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 7 août 1944, jour de la Libération de Guingamp, vers 14 h 30, un détachement d’une centaine de militaires allemands en retraite, venant d’être harcelé par la Résistance se regroupa près de la chapelle Notre-Dame de Malaunay en Saint-Agathon (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Francis Le Ny et Prosper Dubois qui se promenaient paisiblement dans le bois de Malaunay en Ploumagoar, furent assassinés sans raison par une rafale de mitraillette. L’un d’eux portait une plaie au niveau du cœur semblant provenir d’un coup de poignard.
Francis Le Ny avait 17 ans. Son nom figure sur Le Monument de la Malaunay en Ploumagoar et sur Le Monument de la Chapelle de Malaunay en Saint-Agathon.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W235, 2W236, 2W238. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944, Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).
Alain Prigent, Serge Tilly
