LÉCUYÉ Jean, Marie
Né le 30 août 1882 à Tramain (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; abattu le 3 août 1944 avec son épouse Louise Jacob par des soldats allemands à Tramain ; civil.
Fils de François Lécuyé et de Marie Geffros. Jean Lécuyé épousa Louise Jacob. Le couple qui avait un enfant demeurait à La Croix-l’Épine en Tramain.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, à Tramain, deux camions transportant des militaires allemands venus de Lamballe qui se dirigeaient vers Rennes (Ille-et-Vilaine) s’arrêtèrent. Trois soldats entrèrent dans la maison de Jean Lecuyé. Après avoir saccagé la maison, ils lancèrent une grenade et tirèrent plusieurs coups de feu. On retrouva Jean Lecuyé tué d’une balle au cœur. Son épouse Louise Jacob grièvement blessée elle fut amputée d’une jambe mais elle décéda le 27 août 1944 des suites de l’opération.
Jean Lecuyé avait 62 ans.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, à Tramain, deux camions transportant des militaires allemands venus de Lamballe qui se dirigeaient vers Rennes (Ille-et-Vilaine) s’arrêtèrent. Trois soldats entrèrent dans la maison de Jean Lecuyé. Après avoir saccagé la maison, ils lancèrent une grenade et tirèrent plusieurs coups de feu. On retrouva Jean Lecuyé tué d’une balle au cœur. Son épouse Louise Jacob grièvement blessée elle fut amputée d’une jambe mais elle décéda le 27 août 1944 des suites de l’opération.
Jean Lecuyé avait 62 ans.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).
Alain Prigent, Serge Tilly
