PATÉ Antoinette, Constance, Louise [épouse LAVÉRINE (de)]
Née le 1er septembre 1898 à Saint-Remy (Saône-et-Loire), morte le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne).
maison De Lavérine, à Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison De Lavérine, à Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison De Lavérine, à Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Antoinette Paté était le fille de Lucien Honoré Gustave Léon (né le 7 mars 1845, à Chalon-sur-Saône, Saône et Loire et décédé le 5 janvier 1939, à Paris VIe arr.), chef de bureau à la Direction des Beaux-Arts, chevalier de la Légion d’honneur, et de son épouse Suzanne Marie née Troussel (née le 17 septembre 1855, à Saint-Omer, Pas-de-Calais et décédée le 3 février 1939, à Paris VIe arr.). Ses parents s’étaient mariés le 19 mars 1979 à Paris (IXe arr.).
La famille Paté était domiciliée 9 rue de Bagneux à Paris.
Le 9 novembre 1923 à Paris (VIe arr.), elle épousa Léon Marie Antoine Hubert De Lavérine* (né le 6 mai 1900, à Soissons, Aisne), agriculteur. De cette union naquirent trois enfants Mireille Suzanne* (née le 31 janvier 1925), Thérèse Marie Joséphe* (née le 6 août 1926), Hervé Albert Marie Paul (né le 13 octobre 1934), tous nés à Oradour-sur-Glane.
La famille vivait au chalet Saint-Vincent, depuis 1942, au retour de captivité de son époux.
Son fils Hervé Albert Marie Paul échappa au massacre, il était en pension Sarlat.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec ses filles et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Antoinette Paté obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, ainsi que sur le monument aux morts de Frontenaud (Saône-et-Loire).
« Parallèlement à sa carrière à la Direction des Beaux-Arts, avec le rang d’Inspecteur Général des Monuments Historiques (il a laissé l’Inventaire des richesses d’art de la France, et dans une publication de 1876, une étude sur les vitraux de l’église Saint Vincent), Lucien Paté est également chroniqueur littéraire et artistique (Revue politique et littéraire, l’Illustration), poète (Poèmes de Bourgogne, Sol sacré, Les souffles libres, Ode à Lamartine, … ), auteur de pièces de théâtre qui se jouent à l’Odéon ou à la Comédie- Française, mais également à Chalon en 1886 lors de l’ inauguration suite à la rénovation du théâtre, et parolier (entre autres, sur des musiques du compositeur César Franck). La plaque rappelant sa mémoire a été posée, après la seconde guerre mondiale, sur la propriété de M. Lucien Paté, en présence d’une délégation d’écoliers.
Cette plaque fut ensuite déplacée sur le mur de la propriété.
Sa fille, Antoinette, disparut tragiquement avec son époux Léon DE LAVERINE et leurs deux filles, Mireille et Thérèse, lors du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944. Leur fils, Hervé, âgé de huit ans, était élève chez les Jésuites et a ainsi échappé au massacre. M. Hervé De Lavérine, demeurant toujours à Oradour. »
Son fils, épousa le 4 juillet 1962 à Oradour-sur-Vayres, Bernadette Marie Yvette Morgat.
Voir Oradour-sur-Glane
La famille Paté était domiciliée 9 rue de Bagneux à Paris.
Le 9 novembre 1923 à Paris (VIe arr.), elle épousa Léon Marie Antoine Hubert De Lavérine* (né le 6 mai 1900, à Soissons, Aisne), agriculteur. De cette union naquirent trois enfants Mireille Suzanne* (née le 31 janvier 1925), Thérèse Marie Joséphe* (née le 6 août 1926), Hervé Albert Marie Paul (né le 13 octobre 1934), tous nés à Oradour-sur-Glane.
La famille vivait au chalet Saint-Vincent, depuis 1942, au retour de captivité de son époux.
Son fils Hervé Albert Marie Paul échappa au massacre, il était en pension Sarlat.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec ses filles et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Antoinette Paté obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, ainsi que sur le monument aux morts de Frontenaud (Saône-et-Loire).
« Parallèlement à sa carrière à la Direction des Beaux-Arts, avec le rang d’Inspecteur Général des Monuments Historiques (il a laissé l’Inventaire des richesses d’art de la France, et dans une publication de 1876, une étude sur les vitraux de l’église Saint Vincent), Lucien Paté est également chroniqueur littéraire et artistique (Revue politique et littéraire, l’Illustration), poète (Poèmes de Bourgogne, Sol sacré, Les souffles libres, Ode à Lamartine, … ), auteur de pièces de théâtre qui se jouent à l’Odéon ou à la Comédie- Française, mais également à Chalon en 1886 lors de l’ inauguration suite à la rénovation du théâtre, et parolier (entre autres, sur des musiques du compositeur César Franck). La plaque rappelant sa mémoire a été posée, après la seconde guerre mondiale, sur la propriété de M. Lucien Paté, en présence d’une délégation d’écoliers.
Cette plaque fut ensuite déplacée sur le mur de la propriété.
Sa fille, Antoinette, disparut tragiquement avec son époux Léon DE LAVERINE et leurs deux filles, Mireille et Thérèse, lors du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944. Leur fils, Hervé, âgé de huit ans, était élève chez les Jésuites et a ainsi échappé au massacre. M. Hervé De Lavérine, demeurant toujours à Oradour. »
Son fils, épousa le 4 juillet 1962 à Oradour-sur-Vayres, Bernadette Marie Yvette Morgat.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, Paris, Saône-et-Loire, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Plaque commémorative ville de Saint-Rémy (Saône-et-Loire).
Frédéric Stévenot, Isabel Val Viga