LAVÉRINE (de) Thérèse, Marie, Josèphe

Thérèse De Lavérine était la fille de Léon Marie Antoine Hubert* (né le 6 mai 1900, à Soissons, Aisne), agriculteur, et de son épouse Antoinette Constance Louise née Paté* (née le 1er septembre 1898, à Saint-Rémi, Saône-et-Loire). Ses parents s’étaient mariés le 9 novembre 1923 à Paris (VIe arr.).
Elle était la deuxième d’une fratrie de trois enfants, Mireille Suzanne* (née le 31 janvier 1925), Hervé Albert Marie Paul (né le 13 octobre 1934), tous les deux nés à Oradour-sur-Glane.
La famille habitait au chalet Saint-Vincent, à Oradour-sur-Glane.
Son frère Hervé Albert Marie Paul échappa au massacre, il était en pension Sarlat.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère et sa sœur et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son père fut mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Thérèse De Laverine obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, ainsi que sur le monument aux morts de Frontenaud (Saône-et-Loire).
Son frère, épousa le 4 juillet 1962 à Oradour-sur-Vayres, Bernadette Marie Yvette Morgat.
Voir Oradour-sur-Glane