CABROL Cécile, Albertine, Louise, Catherine (née Delmas)
Née le 11 juin 1898 à Narbonne (Aude), massacrée le 14 juin 1944 à Aubenas (Ardèche) ; victime civile.
Cécile, Albertine Delmas était la fille de Fortuné, Pascal Delmas, négociant, et de Louise PATRICE, son épouse.
Ses parents étaient négociants à Narbonne (Aude).
Elle épousa Henri Cabrol, alors adjudant de carrière, le 11 mai 1920 à Narbonne.
Le couple résidait à Avignon (Vaucluse) mais fut replié à Vals-les-Bains (Ardèche).
Le 14 juin 1944, de bonne heure, une camionnette conduite par Monsieur Jullian, dans laquelle prirent place Cécile Cabrol et Laurent Gibello, agent de chancellerie au commissariat régional militaire d’Avignon, quitta Vals-les-Bains en direction de Viviers, pour Avignon. Vers 6h15 le véhicule passa devant la porte d’entrée de l’hospice de Boisvignal à Aubenas (Ardèche) alors utilisé comme hôpital par les Allemands. À quelque distance de là deux rafales de mitrailleuse furent tirées sur la camionnette par des soldats ennemis postés sur l’aile droite de l’hôpital. Une balle atteignit Cécile Cabrol à la tête. Laurent Gibello se rendit alors à Boisvignal pour tenter de la faire soigner mais les allemands lui dirent d’aller à l’hôpital civil d’Aubenas où elle succomba peu après son arrivée.
En réalité, la route sur laquelle s’engagea l’automobile était interdite à la circulation depuis le 13 juin 1944, en prévision du départ des allemands présents à Boisvignal. Toutefois ni panneau ni barrage n’en interdisaient l’accès.
La mention « Morte pour la France » a été attribuée à Cécile Cabrol le 3 juillet 1945.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.
Ses parents étaient négociants à Narbonne (Aude).
Elle épousa Henri Cabrol, alors adjudant de carrière, le 11 mai 1920 à Narbonne.
Le couple résidait à Avignon (Vaucluse) mais fut replié à Vals-les-Bains (Ardèche).
Le 14 juin 1944, de bonne heure, une camionnette conduite par Monsieur Jullian, dans laquelle prirent place Cécile Cabrol et Laurent Gibello, agent de chancellerie au commissariat régional militaire d’Avignon, quitta Vals-les-Bains en direction de Viviers, pour Avignon. Vers 6h15 le véhicule passa devant la porte d’entrée de l’hospice de Boisvignal à Aubenas (Ardèche) alors utilisé comme hôpital par les Allemands. À quelque distance de là deux rafales de mitrailleuse furent tirées sur la camionnette par des soldats ennemis postés sur l’aile droite de l’hôpital. Une balle atteignit Cécile Cabrol à la tête. Laurent Gibello se rendit alors à Boisvignal pour tenter de la faire soigner mais les allemands lui dirent d’aller à l’hôpital civil d’Aubenas où elle succomba peu après son arrivée.
En réalité, la route sur laquelle s’engagea l’automobile était interdite à la circulation depuis le 13 juin 1944, en prévision du départ des allemands présents à Boisvignal. Toutefois ni panneau ni barrage n’en interdisaient l’accès.
La mention « Morte pour la France » a été attribuée à Cécile Cabrol le 3 juillet 1945.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 320840 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression 3808 W 234. — Mémoire des hommes. — Geneanet. — État civil Aubenas.
Alain Martinot
