LANGLOIS Jean
Né le 5 février 1925 à Rennes (Ille-et-Vilaine), abattu le 15 juillet 1944 à Pommerit-le-Vicomte (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; célibataire ; mécanicien ; FTP.
Fils de Francis Langlois et de Germaine Ferron, il demeurait 20 rue Brindejonc des Moulinais à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Le 15 juillet 1944, à 20h15, cinq FTP membres du maquis de Coat-Lan en Pommerit-le-Vicomte revinrent d’une mission à Plouézec (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) à bord d’une Traction-avant Citroën. Les militaires allemands furent informés de la présence de deux maquis sur la commune de Pommerit-le-Vicomte et cherchèrent à déterminer leurs positions pour les anéantir.
C’est une jeune femme de Plourivo (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) qui dénonça le groupe auprès de la Kommandantur de Paimpol (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Un milicien au service des Allemands se trouvant à la Kommandantur, connaissant bien la région, qui se doutait de la route empruntée par la voiture des Patriotes, guida sur place le détachement allemand qui prit en chasse la voiture des cinq patriotes. Le véhicule força un premier barrage à Croas-Ru en Pommerit-le-Vicomte, puis tenta sous le feu des armes automatiques de prendre le virage de la Cracousserie en Pommerit-le-Vicomte à grande allure.
Jean Langlois, le chauffeur, fut touché. La voiture fit une embardée et alla percuter le talus du café Illien.
Après un échange ininterrompu de coups de feu, une grenade incendiaire mit le feu à la voiture : Joseph Denis, Armand Le Bars, Albert Payen et Jean Langlois moururent carbonisés. Yvon Denis qui tentait de s’échapper fut déchiqueté par une grenade à 50m environ du lieu de l’accident.
Trois Allemands furent mis hors de combat. La dénonciatrice et le milicien après avoir été interceptés furent exécutés au maquis de Kerfot au cours de mois d’août 1944.
Jean Langlois avait 19 ans, son nom figure sur La plaque du Monument aux Morts de Kérity en Paimpol et sur Le monument de La Cracousserie en Pommerit-le-Vicomte.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Le 15 juillet 1944, à 20h15, cinq FTP membres du maquis de Coat-Lan en Pommerit-le-Vicomte revinrent d’une mission à Plouézec (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) à bord d’une Traction-avant Citroën. Les militaires allemands furent informés de la présence de deux maquis sur la commune de Pommerit-le-Vicomte et cherchèrent à déterminer leurs positions pour les anéantir.
C’est une jeune femme de Plourivo (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) qui dénonça le groupe auprès de la Kommandantur de Paimpol (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Un milicien au service des Allemands se trouvant à la Kommandantur, connaissant bien la région, qui se doutait de la route empruntée par la voiture des Patriotes, guida sur place le détachement allemand qui prit en chasse la voiture des cinq patriotes. Le véhicule força un premier barrage à Croas-Ru en Pommerit-le-Vicomte, puis tenta sous le feu des armes automatiques de prendre le virage de la Cracousserie en Pommerit-le-Vicomte à grande allure.
Jean Langlois, le chauffeur, fut touché. La voiture fit une embardée et alla percuter le talus du café Illien.
Après un échange ininterrompu de coups de feu, une grenade incendiaire mit le feu à la voiture : Joseph Denis, Armand Le Bars, Albert Payen et Jean Langlois moururent carbonisés. Yvon Denis qui tentait de s’échapper fut déchiqueté par une grenade à 50m environ du lieu de l’accident.
Trois Allemands furent mis hors de combat. La dénonciatrice et le milicien après avoir été interceptés furent exécutés au maquis de Kerfot au cours de mois d’août 1944.
Jean Langlois avait 19 ans, son nom figure sur La plaque du Monument aux Morts de Kérity en Paimpol et sur Le monument de La Cracousserie en Pommerit-le-Vicomte.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944, Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).
Alain Prigent, Serge Tilly
