Né le 2 janvier 1909 à Loudéac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; assassiné à bout portant par les Allemands le 19 juin 1944 à Loudéac ; mécanicien électricien ; civil.

Fils d’Henri et de Marie Morin, Eugène Quero, célibataire, demeurait à la Tannerie à Loudéac.
Le 19 juin 1944, il fut dénoncé par deux femmes à des militaires allemands. Une perquisition fut opérée au domicile d’Eugène Quero. Les Allemands y découvrirent un fusil de chasse ayant appartenu à son père. Il était interdit de posséder une arme chez soit, ceux qui en possédaient devaient les déposer en marie. Vers 19 heures, il fut arrêté. Vers 22h 45 il fut assassiné à proximité de son domicile de deux coups de feu près de l’hôpital hospice occupé par les Allemands. Son corps fut déposé sur un lit à l’hôpital au pied duquel furent posés ses sabots remplis de paille. Il portait une blessure à la tête et à la poitrine. Seule la famille fut autorisée à assister à ses obsèques.
L’assassinat fut ordonné par le commandant allemand Humula dit "Charlot".
Eugène Quero avait 35 ans, son nom figure sur La plaque au mur de l’Hôpital rue Saint-Joseph en Loudéac et sur Le Monument de La Résistance et de la Guerre 1939-1945, place du général De Gaulle en Loudéac.
.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

Version imprimable