SOMMIER Joseph, Jean, Baptiste, Louis, Marie
Né le 23 juin 1912 à Uzel-Près-l’Oust (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; abattu le 3 août 1944 par les Allemands à Saint-Caradec (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; mécanicien ; FFI.
Fils de Joseph Sommier et de Marie Le Turdu, il épousa Marthe Tardivel. Le couple qui eut un enfant demeurait à Uzel.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, Jean Bocher et Joseph Sommier qui transportaient des armes dans une charrette avec deux autres FFI furent surpris par des militaires allemands. Jean Bocher et Joseph Sommier furent abattus sur place. Les deux autres FFI, faits prisonniers, originaires d’Uzel-près-l’Oust, réussirent à s’échapper miraculeusement dans la précipitation des Allemands. Cela se passait le jour de la Libération de Loudéac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) et des combats de Merdrignac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Joseph Sommier avait 32 ans. Son nom figure sur La stèle route de Saint-Thélo en Saint-Caradec.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, Jean Bocher et Joseph Sommier qui transportaient des armes dans une charrette avec deux autres FFI furent surpris par des militaires allemands. Jean Bocher et Joseph Sommier furent abattus sur place. Les deux autres FFI, faits prisonniers, originaires d’Uzel-près-l’Oust, réussirent à s’échapper miraculeusement dans la précipitation des Allemands. Cela se passait le jour de la Libération de Loudéac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) et des combats de Merdrignac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Joseph Sommier avait 32 ans. Son nom figure sur La stèle route de Saint-Thélo en Saint-Caradec.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).
Alain Prigent, Serge Tilly