Né le 3 juin 1857 à Farincourt (Haute-Marne), tué d’une balle perdue le 16 juin 1940 à Heuilley-sur-Saône (Côte-d’Or) ; maréchal-ferrant ; victime civile.

Gustave Boudson était le fils de François, cultivateur et de Marie Anne Gulot. Il se maria le 11 avril 1888 à Farincourt avec Françoise Augustine Maîtrejean, sans profession. Il exerçait le métier de cocher. Il fut ensuite domicilié à Bussières-les-Belmont (Haute-Marne) et exerçait la profession de maréchal-ferrant. En 1940, il était réfugié en Côte-d’Or à Heuilley-sur-Saône.
Le 16 juin 1940 une automitrailleuse allemande approchant du village d’Heuilley le long de la Saône fut prise pour cible par des chasseurs pyrénéens qui tenaient la rive opposée. Gustave Boudson qui s’était probablement égaré se trouva pris entre les tirs échangés par les deux camps et fut atteint mortellement près de l’actuel camping, à Heuilley, vers 13 heures. L’automitrailleuse rebroussa chemin. Les allemands entrèrent dans Heuilley le lendemain.
Le corps de Gustave Boudson fut découvert les jours suivants et l’acte de décès fut dressé le 19 juin sur la déclaration de Louis Émile Lebault, 56 ans, plâtrier peintre à Heuilley-sur-Saône.
Gustave Boudson obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 25 avril 1943.
Son nom ne semble figurer sur aucun monument.
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome 3, Dijon 1994.— État civil (Farincourt et Heuilley).

Jean-Louis Ponnavoy

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