Né le 3 avril 1928 à Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; assassiné à bout portant par les Allemands le 3 août 1944 à Saint-Cast-le-Guildo ; jeune agent de liaison ; FFI.

Fils de Célestin Lamballais et de Marie Josset qui demeuraient à Saint-Cast-le-Guildo.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, trop jeune pour qu’on lui remette une arme, on lui confia un rôle d’agent de liaison. Jean Lamballais fut arrêté à Le Bois-Brard en Saint-Cast-le-Guildo puis abattu d’un coup de revolver.
Jean Lamballais avait 16 ans. Son nom figurait sur La croix disparue de Jacques Colin et Jean Lamballais, au Bois-Brard en Saint-Cast-le-Guildo.
.
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

Version imprimable