Né le 14 octobre 1905 à Sotteville-les-Rouen (Seine-Inférieure ; Seine-Maritime) ; abattu le 3 août 1944 à Hénanbihen (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; cultivateur ; civil.

Fils de Jean Macé et de Joséphine Laplanche. Cultivateur, il épousa Marie Daniel. Le couple qui avait trois enfants demeurait au lieu-dit Le Grand-Moulin à Hénanbihen.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce fut durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 3 août 1944, il fut pris comme otage à la suite d’une escarmouche survenue entre un groupe de FFI et des militaires allemands. Blessé, il décéda des suites de ses blessures.
André Macé avait 39 ans, son nom figure sur Le Monument au Grand-Moulin en Hénanbihen.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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