SCHONHOLZ Jean
Né le 18 août 1922 à Belfort (Territoire de Belfort), fusillé le 2 juin 1944 à Miremont (Haute-Garonne) ; victime civile d’origine juive.
Aux alentours du 20 mai 1944, un certain nombre d’autres personnes juives avaient été arrêtées par les Allemands et incarcérées à la caserne Caffarelli de Toulouse (Haute-Garonne), transformée en centre d’internement pour les Juifs. La milice aurait participé à ces arrestations. Le 2 juin 1944 au matin, dans des circonstances difficiles à établir, les autorités allemandes désignèrent dans la prison toulousaine quinze otages juifs qui furent conduits à proximité du cimetière de Miremont (Haute-Garonne). Ils furent abattus et jetés dans la fosse qu’on leur avait fait creuser. Six victimes furent exhumées dès le 3 juin, les neuf autres, qui avaient été enterrées plus profondément, ne le furent qu’en septembre 1944.
Mort pour la France.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de Fontenilles-d’Aigueparse.
Lieux d’exécutions Miremont (Haute-Garonne)
SOURCES : Registre d’état civil de Miremont (Haute-Garonne). — Arch. dép. Dordogne, 60 W 14 ; 5 W 4. — Eve-Line Blum-Cherchevsky, Les victimes juives de Franche-Comté déportées ou exécutées pendant la Seconde Guerre mondiale – 1919/1945, Besançon, 2016, p. 118 (dont une photo de Jean et une de Maurice. — Bernard Reviriego, Les Juifs en Dordogne, 1939-1944. De l’accueil à la persécution, Périgueux, Éditions Fanlac-Archives départementales de la Dordogne, 2003, p. 449-450. — Gardarem Miremont, Miremont, ses martyrs, ses héros, p. 9 à 11 : « Le massacre des otages juifs ». — ANACR Dordogne, Mémorial de la Résistance en Dordogne… Sous la terreur Nazie, Périgueux, Copédit, 1985, p. 274.— Mémorial de la Shoah-CDJC, XLVIIIa-5, Six rapports du 4 juillet 1944 au 3 janvier 1946 concernant la découverte de cadavres à Miremont.
Bernard Reviriego