BOREL Aimé, Eugène, Charles
Né le 18 novembre 1911 aux Arcs (Var), exécuté sommairement le 25 août 1944 près de Seignelay (Yonne) ; cheminot ; résistant FTP.
Stèle de Seignelay à la mémoire d’Aimé Borel
Aimé Borel était le fils de Jules Borel et Marie Gayet. Marié à Joséphine Nicoletti, il était domicilié à Migennes et employé SNCF à la gare de Laroche-Migennes (Yonne) depuis 1937. Il faisait partie d’un groupe FTP, le groupe « Revanche » de Brienon (Yonne).
Le 25 août 1944, une forte colonne allemande en retraite, venant de Puisaye et ayant traversé l’Yonne à Appoigny, prit la route de Seignelay. À Chemilly-sur-Yonne, les Allemands capturèrent deux résistants, Aimé Borel et Roger Bellair*, membres du groupe FTP « Revanche », qui étaient en patrouille. Roger Bellair fut frappé puis fusillé dans Chemilly même. Aimé Borel fut emmené sur la route en direction de Seignelay, frappé puis fusillé à l’orée d’un bois, sur le territoire de la commune de Seignelay.
Le nom d’Aimé Borel figure sur la stèle édifiée sur le lieu de sa mort, le long de la route D 48, entre Chemilly-sur-Yonne et Seignelay. Il figure aussi sur la plaque apposée sur un mur de la gare de Laroche-Migennes « À la mémoire des agents de la SNCF tués par faits de guerre 1939-1945 », sur le monument aux morts de Migennes et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Le 25 août 1944, une forte colonne allemande en retraite, venant de Puisaye et ayant traversé l’Yonne à Appoigny, prit la route de Seignelay. À Chemilly-sur-Yonne, les Allemands capturèrent deux résistants, Aimé Borel et Roger Bellair*, membres du groupe FTP « Revanche », qui étaient en patrouille. Roger Bellair fut frappé puis fusillé dans Chemilly même. Aimé Borel fut emmené sur la route en direction de Seignelay, frappé puis fusillé à l’orée d’un bois, sur le territoire de la commune de Seignelay.
Le nom d’Aimé Borel figure sur la stèle édifiée sur le lieu de sa mort, le long de la route D 48, entre Chemilly-sur-Yonne et Seignelay. Il figure aussi sur la plaque apposée sur un mur de la gare de Laroche-Migennes « À la mémoire des agents de la SNCF tués par faits de guerre 1939-1945 », sur le monument aux morts de Migennes et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Sources
SOURCES : Robert Bailly, Si la Résistance m’était contée, Éd. ANACR-Yonne, 1990, page 487. — Sites internet : Mémorial GenWeb. — SHD, dossiers administratifs de résistants (GR 16P 73990).
Claude Delasselle
