Né le 20 juin 1915 à Saurier (Puy-de-Dôme), fusillé sommairement par les troupes allemandes le 17 août 1944 à Teilhet (Puy-de-Dôme) ; forain ; résistant, sergent-chef des Forces Françaises de l’intérieur (FFI), membre du Corps franc des Truands.

Fils de Pierre Félix Courchinoux, forain, et de Marie Sourciat, sans profession, Félicien Courchinoux se maria le 25 février 1939 à Saint-Floret (Puy-de-Dôme) avec Reine Vernaire. Il habitait Saurier (Puy-de-Dôme) et était forain.
Il a appartenu au Corps franc des Truands, groupe agissant et recrutant en Haute-Loire, Cantal et Puy-de-Dôme, rattaché à l’Armée Secrète.
Suite à l’attaque d’un convoi Allemand à Saint-Bonnet-près-Riom par un groupe mené par le commandant "Benoit", le 16 août 1944, les Allemands localisent le poste de commandement des Truands au château de Chaume du Puy, appelé aussi château de Teilhet. 4 FFI sont tués lors de l’attaque. Félicien Courchinoux est quant à lui blessé et est fait prisonnier. Son corps calciné est retrouvé le lendemain dans les ruines du château brûlé par les Allemands.
Sources

Sources : AVCC, AC 21 P 109449. Dossier Félicien Courchinoux (non consulté) .— Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 496 : liste des fusillés, des massacrés dans la région du Puy-de-Dôme, 1er mars 1945 .— SHD Vincennes, GR 16 P 147179 (non consulté) .— Patrice Provenchère, Le Corps franc des Truands, Polignac, éditions du Roure, 2010.— MémorialGeneWeb : Fiche sur Félicien Courchinoux. — État civil Saint-Floret.

Eric Panthou

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