Né le 2 mai 1911 à Saïda (département d’Oran, Algérie), mort au combat le 3 août 1944 à Besain (Jura) ; officier d’active ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Michel Auguet était le fils de Émile Léonce et de Antoinette Marie Anna Rouvin. Il était lieutenant d’active au 65e régiment d’infanterie, en congé d’armistice et demeurait à Verdun-sur-le-Doubs. Il était marié avec Odette Marguerite Crolla.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et au maquis Dubois. Le groupe Dubois avait été créé en septembre 1941 à Navilly (Saône-et-Loire) par Paul Mouret alias "Dubois", agent immobilier à Dijon et son adjoint Auguste Wirth. Il s’agissait d’un réseau clandestin chargé de faire passer la ligne de démarcation aux prisonniers français et aux aviateurs alliées qui avaient été abattus. Par la suite ce fut pour les jeunes réfractaires au STO, qui constituèrent les premiers maquis. Le maquis harcela et combattit l’ennemi en Saône-et-Loire, en Côte-d’Or et jusque dans le Jura où il s’installa dans la forêt recouvrant la côte de l’Heute, à Besain. Le groupe Dubois qui comptait seulement 17 résistants en mai 1944 devint l’un des plus importants maquis de Franche-Comté, alignant en août 1944 un effectif de 724 hommes. L’ennemi bien renseigné attaqua le camp le 3 août 1944 avec une compagnie motorisée de la Wehrmacht faisant cinq morts et douze blessés parmi les maquisards. Michel Auguet fut tué dans l’action dans un pré à environ un kilomètre du village de Besain, en compagnie des soldats Henri Deroussin, Georges Giraudo et André Perrin.
Aucun acte de décès ne fut dressé. Un jugement du Tribunal de première instance d’Arbois du premier février 1945 en tint lieu et fut transcrit sur les registres d’état civil de la commune de Besain le 25 février 1945.
Il fut inhumé au cimetière communal, à Besain (Jura).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 27 octobre 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des FFI, à Besain (Jura), sur la stèle du groupe Dubois, à Navilly (Saône-et-Loire) et sur le monument commémoratif, à Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : journal "Le Bien Public du 16 septembre 2012 et "journal "Le Progrès du Jura" du 4 août 2014 Hommage aux maquisards du groupe Dubois.— Mémorial Genweb.— État civil (décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable