Né le 25 juillet 1903 à Chamouille (Aisne), massacré le 31 août 1944 à Plomion (Aisne) ; forain.

Fils d’Edmond Jouart, âgé de vingt-sept ans, marchand forain demeurant à Chaumont-Porcien (Ardennes), de passage à Chamouille, et Adèle Élisa Frumen, âgée de vingt-et-un ans, sans profession, son épouse, Ferdinand Jouart naquit dans la roulotte de ses parents qui leur servait d’habitation.
Il se maria à Charleville (Ardennes) le 30 janvier 1934, avec Antoinette Dupuis. Le couple eut six filles (Solange, Violette, Cécile, Marie, Georgette, Marthe, née le 21 avril 1936, mère de Thierry Gurhem) et un fils, Fernand.
Domicilié à Fère-en-Tardenois (Aisne), Ferdinand Jouart fut l’un des quatorze otages massacrés par les Allemands. Il le fut avec deux de ses frères, son père, Edmond et son fils Fernand. Il fut inhumé à Fismes (Marne). Il fut reconnu « mort pour la France », par mention additive aux décisions du secrétariat aux Anciens combattants (sans précision de date), ajouté à l’acte de décès le 19 septembre 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif du massacre du 31 août 1944.
Sources

SOURCES : Sites Internet : mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne. — État civil de Chamouille (5 Mi 1719, f° 103, acte n° 7). Acte de décès et éléments sur la famille fournis par Thierry Gurhem, petit-fils de Ferdinand Jouart.

Iconographie
ICONOGRAPHIE : Mémorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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