Né le 1er février 1923 à Liesse-Notre-Dame (Aisne), mort au combat ou exécuté sommairement le 13 août 1944 à Laveissière (Cantal) ; géomètre ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils d’Hippolyte Joseph, 34 ans, ingénieur civil, et Mare Louise Douziech, 29 ans, sans profession, Jules Escalon eut un frère jumeau. Ses parents étaient domiciliés à Sainte-Radegonde (Aveyron) en 1944. Célibataire et géomètre, il semble que Jules Escalon habitait également cette commune. Il travaillait pour les chantiers de l’Usine Hydro Electrique de Saint-Geniez-Ô-Merle.
Il rejoignit la Résistance en intégrant le Groupement Eynard, relevant de l’Organisation de la résistance de l’armée (ORA). Il fut tué au cours des combats du Lioran, le 14 août 1944 au pont de la Roche-Taillade sur la commune de Laveissière (Cantal). Il y eut 6 morts ce jour là au pont de la Roche-Taillade , dont 3 exécutés sommairement, sans que l’enquête pour crime de guerre permette de déterminer lesquels des résistants étaient concernés.
Il a été reconnu « mort pour la France » et homologué FFI pour la période du 6 juin au 13 août 1944.
Son nom figure sur la stèle commémorative (au pont de la Roche-Taillade entre Laveissière et Le Lioran) et le monument aux morts de Laveissière.
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Sources

SOURCES. SHD Vincenne, GR 16 P 210668, dossier résistant pour Jules Escalon (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 180333, dossier victime de guerre pour Jules Escalon (nc). — ; mémorial GenWeb. — Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 102 : enquête pour crime de guerre à Laveissière. — Le Maquis de PLEAUX. Groupement Eynard C10 - ORA site Xaintrie Passions. — État civil Liesse-Notre-Dame et Laveissière. — Notes d’Eric Panthou.

Frédéric Stévenot

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