Né le 10 juin 1909 à Betzi (Roumanie) ; massacré par les Allemands le 8 juillet 1944 à L’Hermitage-Lorge (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; vétérinaire ; marié un enfant ; FFI.

Fils d’Huma Palaria et de Margulis Feiga, marié, un enfant, Léon Palaria était réfugié, venant de Paris à Moncontour (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Après son arrestation il fut enfermé dans l’école d’Uzel-Prés-L’Oust et martyrisé par les miliciens du Bezen Perrot. Georges Le Gac, Léon Palaria et Jean Le Branchu (emprisonné avec eux) décidèrent de s’évader le 6 juillet 1944. Ils confectionnèrent une corde pour escalader le mur d’enclos. Malheureusement, au cours de l’évasion, Léon Palaria se brisa une jambe et ses plaintes donnèrent l’éveil à la sentinelle. Seul Jean Lebranchu réussit à s’évader.
Le 8 juillet 1944, six résistants furent massacrés dans la forêt de Lorge à L’Hermitage-Lorge : Léon Palaria, Eugène Besnard, François Lanoë, Félix Couteau, Georges Le Gac et Alphonse Hémery. Leurs corps furent découverts le 20 octobre 1944.
Léon Pallaria avait 35 ans, son nom figure sur La stèle du Champ des Martyrs de L’Hermitage-Lorge et sur Le Monument des Martyrs de L’Hermitage-Lorge.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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