Né le 14 novembre 1921 à Hénon (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; abattu par les militaires allemands après avoir tenté de s’échapper le 10 juillet 1944 à Hénon ; FFI.

Fils de Jean Gouélibo et de Jeanne Caro, demeurant à la ferme des Salles en Hénon.
La mère de Jean, Jeanne veuve Gouélibo née Carlo, veuve, avait cinq enfants Bernadette, Jeanne, Jean, Louis et Pierre.
Un groupe de Résistants du Mouvement Défense de la France, lié à l’Armée Secrète et 3 parachutistes SAS, s’y installa le 6 juillet 1944.
Le 9 juillet 1944, les Résistants s’apprêtèrent à réceptionner un parachutage d’armes dans le secteur de Moncontour (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Les militaires allemands au cours d’une opération de police les surprirent. Le combat dura une heure et demie. Les Allemands perdirent une trentaine d’hommes. C’est au cours de ce combat que Pierre Le Balpe et Édouard Martin furent tués. A cours de munitions les autres Résistants se rendirent. Les Allemands incendièrent la ferme en représailles avant de quitter les lieux. furent tués. A cours de munitions les autres Résistants se rendirent. Les Allemands incendièrent la ferme en représailles avant de quitter les lieux.
Onze personnes furent arrêtées : le SAS Pascal Fadda, Robert Hanus, Louis Dieulesaint, Félix Veillet Deslandelles, Jean Siot, Jean Pinault, Désiré Collin et toute la famille Gouélibo, la mère Jeanne veuve Gouélibo née Carlo, le fils Jean Gouélibo et les deux filles Bernadette Gouélibo et Jeanne Gouélibo. Les deux autres fils Gouélibo Pierre et Louis, absents ce jour-là, échappèrent à l’arrestation. Les deux autres parachutistes SAS réussirent à s’enfuir. A l’exception de Jean Gouélibo, toutes furent emprisonnées et martyrisées dans l’école publique d’Uzel-près-l’Oust (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). Au cours du mois de juillet 1944 elles furent assassinées par les Allemands aidés par les miliciens du Bezen Perrot dans la forêt de Lorge à L’Hermitage-Lorge (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Jean Gouélibo fut abattu par les Allemands à la lisière du bois en franchissant un talus après avoir tenté de s’échapper le 10 juillet 1944 à Hénon.
Jean Gouélibo avait 23 ans, son nom figure sur La plaque aux Salles en Hénon.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Archives de l’ANACR. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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