GUÉVELOU Théophile, Marie
Né le 26 juillet 1925 à Tréglamus (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; tué au combat le 27 juillet 1944 à Saint-Connan (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) ; ouvrier mécanicien ; FFI.
Fils de Emmanuel, Albert, Marie Guévelou et de Jeanne Loarer. Célibataire, il demeurait 13 rue Jean Jacques Rousseau à Guingamp (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor).
Le maquis de Coat-Mallouen, formé le 4 juillet 1944, fut placé sous le commandement du sous-lieutenant parachutiste SAS Jean-Pierre Robert, natif du Morbihan, membre des Forces Françaises Libres depuis 1940, parachuté en forêt de Duault après le débarquement des Alliés le 6 juin 1944.
Installé à Plésidy, ce fut le seul maquis n’appartenant pas aux FTP sur l’ouest du département. Il fut sous le contrôle de l’Armée Secrète dont les responsables furent Mathurin Branchoux et Georges Le Cun, tous les deux originaires de Guingamp. Le maquis de Coat-Mallouen reçut plusieurs parachutages, des armes furent réceptionnées en abondance. Chaque maquisard reçut des équipements neufs, à l’opposé des autres maquis du secteur très souvent sous-équipés. Les maquisards étaient pour beaucoup liés aux mouvements catholiques du secteur de Guingamp.
Le 27 juillet 1944, un combat mit aux prises les maquisards de Coat-Mallouen à des unités de l’armée allemande sur les communes de Plésidy et de Saint-Connan. Huit d’entre eux furent tués : Paul Bigard Fabre, Pierre Bodereau, Jean Caradec, Théophile Guévelou, André Guyomard, Jean Julou, Joseph Labat et Charles Paty.
Des groupes de Résistants du secteur leur vinrent en aide. Ils subirent également des pertes, cinq d’entre-eux furent tués : Fernand Bonnet, Jean Le Garlantézec, Jean Méheut, Jules Orban et Jacques Ponty.
Le 6 août 1944, le cadavre de Théophile Guevelou fut découvert dans un champ de blé bordant le bois Coat-Mallouen et inhumé sur place.
Théophile Guévelou avait 19 ans, son nom figure sur La stèle du maquis de Coat-Mallouen, l’Etang-Neuf en Saint-Connan et sur La plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Le maquis de Coat-Mallouen, formé le 4 juillet 1944, fut placé sous le commandement du sous-lieutenant parachutiste SAS Jean-Pierre Robert, natif du Morbihan, membre des Forces Françaises Libres depuis 1940, parachuté en forêt de Duault après le débarquement des Alliés le 6 juin 1944.
Installé à Plésidy, ce fut le seul maquis n’appartenant pas aux FTP sur l’ouest du département. Il fut sous le contrôle de l’Armée Secrète dont les responsables furent Mathurin Branchoux et Georges Le Cun, tous les deux originaires de Guingamp. Le maquis de Coat-Mallouen reçut plusieurs parachutages, des armes furent réceptionnées en abondance. Chaque maquisard reçut des équipements neufs, à l’opposé des autres maquis du secteur très souvent sous-équipés. Les maquisards étaient pour beaucoup liés aux mouvements catholiques du secteur de Guingamp.
Le 27 juillet 1944, un combat mit aux prises les maquisards de Coat-Mallouen à des unités de l’armée allemande sur les communes de Plésidy et de Saint-Connan. Huit d’entre eux furent tués : Paul Bigard Fabre, Pierre Bodereau, Jean Caradec, Théophile Guévelou, André Guyomard, Jean Julou, Joseph Labat et Charles Paty.
Des groupes de Résistants du secteur leur vinrent en aide. Ils subirent également des pertes, cinq d’entre-eux furent tués : Fernand Bonnet, Jean Le Garlantézec, Jean Méheut, Jules Orban et Jacques Ponty.
Le 6 août 1944, le cadavre de Théophile Guevelou fut découvert dans un champ de blé bordant le bois Coat-Mallouen et inhumé sur place.
Théophile Guévelou avait 19 ans, son nom figure sur La stèle du maquis de Coat-Mallouen, l’Etang-Neuf en Saint-Connan et sur La plaque du Stade Charles De Blois, rue du Maréchal Joffre en Guingamp.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor, 2W236. – Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n° 10 (2004) et n° 11 (2005).
Alain Prigent, Serge Tilly