LE TRÉHOUR Jean, Louis, Marie
Né le 25 juin 1915 à Guidel (Morbihan), exécuté sommairement le 21 juillet 1944 à Priziac (Morbihan) ; FTPF.
Sur la stèle de Carnal-Vihan en Priziac
Sur le monument aux morts de Guidel
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Jean Le Tréhour était le fils de Jean Louis Le Tréhour et de Marie Perrine Le Hiress, cultivateurs à Ristinec en Guidel (Morbihan).
Fait prisonnier en 1940, Jean Le Tréhour passa trois ans de captivité en Allemagne. Libéré comme soutien de famille, il s’engagea en juin 1944 dans le 2e Bataillon de Francs-tireurs et partisans français (FTPF) dit Bataillon Icare, devenu le 11e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan commandé par Carion Roque, républicain espagnol réfugié en France en 1939, [pseudonyme dans la résistance : commandant Icare].
Le 17 juillet 1944 il fut capturé avec Armel Bernard, Jean-Marie Lincy et René Poulizac à La Garenne blanche en Glomel (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor).
Il fut exécuté à l’aube du 21 juillet 1944 à Carnal-Vihan en Priziac avec Armel Bernard, Marcel Croizer, Pierre Daniel, Louis Le Moaligou et Yves Yannès. Leurs corps exhumés le 7 août 1944 furent retrouvés criblés de balles et la tête fracassée, et ne purent être identifiés que par quelques indices.
Jean Le Tréhour a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 18 mars 1970, publié au JO du12 mai 1970.
Dans le Morbihan, le nom de Jean Le Tréhour est inscrit sur la stèle élevée sur le lieu de l’exécution à Carnal Vihan en Priziac et sur la plaque « Guerre 1939-1945 » du monument aux morts de Guidel.
Fait prisonnier en 1940, Jean Le Tréhour passa trois ans de captivité en Allemagne. Libéré comme soutien de famille, il s’engagea en juin 1944 dans le 2e Bataillon de Francs-tireurs et partisans français (FTPF) dit Bataillon Icare, devenu le 11e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan commandé par Carion Roque, républicain espagnol réfugié en France en 1939, [pseudonyme dans la résistance : commandant Icare].
Le 17 juillet 1944 il fut capturé avec Armel Bernard, Jean-Marie Lincy et René Poulizac à La Garenne blanche en Glomel (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor).
Il fut exécuté à l’aube du 21 juillet 1944 à Carnal-Vihan en Priziac avec Armel Bernard, Marcel Croizer, Pierre Daniel, Louis Le Moaligou et Yves Yannès. Leurs corps exhumés le 7 août 1944 furent retrouvés criblés de balles et la tête fracassée, et ne purent être identifiés que par quelques indices.
Jean Le Tréhour a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 18 mars 1970, publié au JO du12 mai 1970.
Dans le Morbihan, le nom de Jean Le Tréhour est inscrit sur la stèle élevée sur le lieu de l’exécution à Carnal Vihan en Priziac et sur la plaque « Guerre 1939-1945 » du monument aux morts de Guidel.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 79 248. — SHD, Vincennes, GR 16 P 368809. — Ami entends-tu..., ANACR-56, numéro 72, 2e semestre 1989 et numéro 76, 1er semestre 1991. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance, Quéven, 2013. — État civil, Guidel (acte de naissance).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson