LANGLOIS Edmond, Hubert
Né le 19 mars 1897 à Hauteville (Aisne), civil massacré le 2 septembre 1944 au hameau du Gard (comm. d’Étreux, Aisne) ; marié ; manouvrier, puis mouleur sur fonte, manœuvre spécialisé, et contremaître.
Fils d’Edmond Louis Langlois, garde-moulin âgé de vingt-huit ans, et de Zéluma Langlois, ménagère âgée de vingt-six ans, demeurant à Hauteville, ses parents étaient domiciliés à Hannappes en 1919. Ils étaient décédés en 1944.
Au moment de son recensement militaire, différé en raison de l’invasion allemande, Edmond Langlois était manouvrier et vivait à Hannappes (Aisne). Reconnu apte au service armé par la commission de réforme de Saint-Quentin réunie le 21 févier 1920, et donc visité tardivement, il ne put être appelé, sa classe étant démobilisée.
Edmond Langlois se maria le 9 juin 1923 à Hannappes, avec Henriette Julie Marie Bernard. Le 29 mars 1927, il déclara résider au hameau du Gard, à Étreux.
En 1937, Edmond Langlois était manœuvre spécialisé. L’année suivante, il fut rappelé à l’activité, du 24 septembre au 4 octobre 1938.
Il le fut à nouveau le 26 août 1939, et affecté à le 8e compagnie du 23e régiment de travailleurs. Il fut transféré au dépôt n° 21 (noyau 20) de la 25e compagnie de passage le 30 août, puis au 29e régiment territorial (canton 12, poste 16, à Haudrecy) où il s’occupa de la circulation routière (20 octobre). Il revint au dépôt d’infanterie n° 21 le 11 avril 1940, pour une affectation spéciale comme manœuvre spécialisé à la société Nestlé à Boué, pour une durée non limitée. Il fut rayé des contrôles le 12 avril 1940 puis démobilisé le 18 janvier 1941. Il se retira à Étreux.
Âgé de quarante-sept ans, Edmond Langlois demeurait à Étreux et était contremaître. Il fut l’une des victimes du massacre du 2 septembre 1944. Son nom figure sur le monument commémoratif d’Étreux.
L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 18 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures ». Edmond Langlois fut reconnu « mort pour la France » par décision du ministère des Anciens combattants (ajout sur l’acte de décès en date du 15 février 1947).
Au moment de son recensement militaire, différé en raison de l’invasion allemande, Edmond Langlois était manouvrier et vivait à Hannappes (Aisne). Reconnu apte au service armé par la commission de réforme de Saint-Quentin réunie le 21 févier 1920, et donc visité tardivement, il ne put être appelé, sa classe étant démobilisée.
Edmond Langlois se maria le 9 juin 1923 à Hannappes, avec Henriette Julie Marie Bernard. Le 29 mars 1927, il déclara résider au hameau du Gard, à Étreux.
En 1937, Edmond Langlois était manœuvre spécialisé. L’année suivante, il fut rappelé à l’activité, du 24 septembre au 4 octobre 1938.
Il le fut à nouveau le 26 août 1939, et affecté à le 8e compagnie du 23e régiment de travailleurs. Il fut transféré au dépôt n° 21 (noyau 20) de la 25e compagnie de passage le 30 août, puis au 29e régiment territorial (canton 12, poste 16, à Haudrecy) où il s’occupa de la circulation routière (20 octobre). Il revint au dépôt d’infanterie n° 21 le 11 avril 1940, pour une affectation spéciale comme manœuvre spécialisé à la société Nestlé à Boué, pour une durée non limitée. Il fut rayé des contrôles le 12 avril 1940 puis démobilisé le 18 janvier 1941. Il se retira à Étreux.
Âgé de quarante-sept ans, Edmond Langlois demeurait à Étreux et était contremaître. Il fut l’une des victimes du massacre du 2 septembre 1944. Son nom figure sur le monument commémoratif d’Étreux.
L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 18 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures ». Edmond Langlois fut reconnu « mort pour la France » par décision du ministère des Anciens combattants (ajout sur l’acte de décès en date du 15 février 1947).
Sources
SOURCES. Arch. dép. Aisne, 21 R 220 (vue n° 325). — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne. ;Mémorial GenWeb. — État civil, Hauteville, 5 Mi 1642 (vue n° 67, acte n° 7). Acte de décès communiqué par la mairie d’Étreux (n° 46).
Frédéric Stévenot