Né le 21 février 1892 à Saint-Privat-des-Prés (Dordogne), massacré le 14 août 1944 à Salles-de-Villefagnan (Charente) ; cheminot ; victime civile.

Marié et père d’un enfant, résidant à Courcôme (Charente), Jules (Raoul) Delubriat était sous-chef de canton à Ruffec (Charente).
Le 14 août 1944, vers 11h, alors qu’il procédait, avec son collègue Pierre Rouhaud, à la réparation de la voie ferrée à la gare de Salles-Moussac sur la commune de Salles-de-Villefagnan (Charente), un train allemand qui traversait la gare fut survolé par des avions alliés. Le convoi stoppa et des soldats en descendirent et ouvrirent le feu.
Jules Delubriat fut atteint d’une balle à la jambe et d’une autre au bras droit. Il aurait été achevé d’une balle dans la tête par un soldat.
Il obtint la mention Mort pour la France en janvier 1947. Son nom est inscrit sur une plaque commémorative apposée en gare de Ruffec et sur le monument aux Morts de Courcôme.
Sources

SOURCES : Thomas Fontaine, Hervé Barthélémy, (dir.) Cheminots victimes de la répression, 1940-1945, Mémorial, Perrin/SNCF, 2017, p. 1608. — Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, Dictionnaire historique, Saintes, Le Croît vif, 2004, p. 259. — MémorialGenWeb.

Dominique Tantin

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