Né le 18 juin 1926 à Spézet (Finistère), fusillé après condamnation à mort le 24 juin 1944 à Lanvénégen (Morbihan) ; FTPF-FFI.

Sur le monument de Rozengat en Lanvénégen
Sur le monument de Rozengat en Lanvénégen
Sur le monument aux morts de Lanvénégen
Sur le monument aux morts de Lanvénégen
Sur le mémorial de la Résistance à Gourin
Sur le mémorial de la Résistance à Gourin
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Jean Le Roux était le fils de Guillaume Le Roux et de Marie Rose Le Bloas, cultivateurs à Trevily en Spézet (Finistère). Célibataire, il était domicilié chez ses parents et exerçait la profession de cultivateur dans la ferme familiale.

Il avait rejoint les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein de la compagnie de Spézet ou 5e compagnie du Bataillon de la Tour d’Auvergne. Le 21 juin 1944 à l’aube, au cours d’une rafle opérée par les autorités allemandes d’occupation, vingt-et-un jeunes hommes furent arrêtés à Spézet sur dénonciation. Plusieurs d’entre eux furent transférés dans la prison de Quimper (Finistère) et dans la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Jean Le Roux et dix autres membres du Corps franc de Spézet furent torturés dans un café du bourg, puis conduits en camion au Faouët (Morbihan) et emprisonnés dans le sous-sol de l’école Sainte Barbe où siégeait une Cour martiale. Condamnés à mort par la cour martiale du Faouët, Jean Le Roux, Yves Bloas, Michel Clech, son frère Pierre Clech, François Le Clech, son frère Jean Le Clech, Jacques Guéguen, Jean Guillou, Jean Jaouen, Jean Le Goff et Louis Lollier furent exécutés au bord d’une fosse le 24 juin 1944 à 3 heures du matin, à Rozangat en Lanvénégen.
Leurs cadavres ne furent découverts et exhumés que le 5 août 1944 en présence d’un médecin qui constata qu’ils avaient été affreusement torturés. Ils furent ramenés à Spézet (Finistère) pour y être inhumés dans le cimetière communal.

Jean Le Roux a obtenu la mention « Mort pour la France ».

Dans le Morbihan, le nom de Jean Le Roux est inscrit :
-  à Lanvénégen, sur la stèle commémorative de Rozangat et sur la plaque « Fosse de Rozangat » du monument aux morts communal ;
-  à Gourin, sur la liste « Gourin » et sur la liste « Spézet  » du monument « Aux Résistants des Montagnes noires victimes du nazisme ».
Dans le Finistère, il figure sur le monument aux morts de Spézet et sur la plaque commémorative en hommage aux FTP et FFI des maquis apposée place du 2e Bataillon de Stalingrad à Châteaulin.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 83 471. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944. Gourin-Le Faouët-Guémené et Morbihan-Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne-Quéven-Morbihan, 2013. — Mémorial GenWeb. — " Lieux mémoriels en Morbihan-Lanvénégen ", dossier en ligne sur le site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Spézet (acte de naissance) ; Lanvénégen (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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