Né le 12 juin 1904 à Villapourçon (Nièvre), exécuté sommairement le 26 août 1944 à Mellecey (Saône-et-Loire) ; menuisier ; victime civile.

Émile Blanchot était le fils de François et de Joséphine Valmy. Il était marié avec Marie-Louise Martin, dont il eut deux enfants. Il était domicilié à Glux-en-Glenne (Nièvre) et exerçait la profession de menuisier.
Au cours du mois de mai 1944, un maquis stationna provisoirement dans les “Bois du Roi”, forêt domaniale sur la commune de Saint-Prix (Nièvre). Émile Blanchot abattit quelques bêtes à son domicile et les maquisards venaient chercher la nourriture. Peu discret sur ses activités, Émile Blanchot fut dénoncé par un Italien travaillant pour les Allemands et ceux-ci l’arrêtèrent le 31 mai 1944 à son domicile. Emprisonné à Nevers, il fut transféré à la prison de Chalon-sur-Saône vers le 6 juin. Son peu d’activité résistante ne lui permettra pas d’être reconnu comme Interné Résistant.
Il sera fusillé avec d’autres prisonniers résistants ou civils par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande en lisière du bois de Marloux, sur la commune de Mellecey (Saône-et-Loire). Le décès fut constaté le 26 août à seize heures et l’acte dressé le 27 août.
Il fut identifié par jugement du Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône du 12 décembre 1945, transcrit à Mellecey le 30 décembre 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 27 juin 1946.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Glux-en-Glenne (Nièvre) et sur le monument commémoratif, à Mellecey (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne monument de Mellecey (Saône-et-Loire) Roland Tatreaux, Chemins de Mémoire en Chalonnais, ANACR, 2016.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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