FORT Pierre, Georges, André
Né le 9 août 1925 à Fontenoy-le-Château (Vosges), exécuté sommairement le 20 août 1944 à Mellecey (Saône-et-Loire) ; ajusteur ; résistant FTPF.
Pierre Fort était le fils de Louis Léon Émilien et Georgine Dorey. Il était célibataire et domicilié à l’écluse Océan n° 8 à Blanzy-les-Mines (Saône-et-Loire). Il exerçait le métier d’ajusteur à l’usine Munzing, à Blanzy.
Il entra dans la Résistance en septembre 1943, au groupe sédentaire des francs-tireurs et partisans commandé par son père, Louis Fort, et par Raymond Jacquet. A ce titre, il participa, à partir de novembre 1943, aux nombreux sabotages de la voie de chemin de fer Paray-Chagny, dans la partie Nord du bassin-minier. Au moment du débarquement, il quitta son travail et rejoignit le maquis FTPF Valmy qui se regroupa dans le Morvan, à Uchon (Saône-et-Loire). Après l’attaque allemande des 15-16 juin 1944 qui dispersa ce maquis, il regagna Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et vécut clandestinement dans les bois proches de l’agglomération, formant un embryon de maquis avec quelques camarades. Le 22 juillet 1944 au cours d’une expédition destinée à récupérer un véhicule, il tomba sur un barrage de contrôle allemand au passage à niveau de Lucy en pleine agglomération de Montceau. Il fut fait prisonnier et son camarade Marcel Milly fut abattu tandis que deux autres maquisards réussissent à prendre la fuite. Il fut gardé quelque temps à l’école de jeunes filles de la mine qui servait de cantonnement à la troupe. Il y fut cruellement torturé, puis transféré à la prison de Chalon-sur-Saône. Extrait de sa cellule il fut conduit avec d’autres prisonniers résistants et civils à Mellecey (Saône-et-Loire) et fusillé en lisière du bois de Marloux le 20 août 1944 par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande. Son cadavre fut découvert à dix heures et la mort semblait remonter à trois ou quatre jours. L’acte de décès fut dressé le lendemain comme étant celui d’un inconnu.
Il fut identifié par jugement du Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône du 20 décembre 1944, transcrit à Mellecey le 28 décembre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès ainsi que la Médaille militaire, la Croix de guerre 39-45 avec palme et la Médaille de la Résistance à titre posthume et reçut le titre d’Interné résistant (IR).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Mellecey et sur le monument aux morts, à Blanzy (Saône-et-Loire).
Il entra dans la Résistance en septembre 1943, au groupe sédentaire des francs-tireurs et partisans commandé par son père, Louis Fort, et par Raymond Jacquet. A ce titre, il participa, à partir de novembre 1943, aux nombreux sabotages de la voie de chemin de fer Paray-Chagny, dans la partie Nord du bassin-minier. Au moment du débarquement, il quitta son travail et rejoignit le maquis FTPF Valmy qui se regroupa dans le Morvan, à Uchon (Saône-et-Loire). Après l’attaque allemande des 15-16 juin 1944 qui dispersa ce maquis, il regagna Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et vécut clandestinement dans les bois proches de l’agglomération, formant un embryon de maquis avec quelques camarades. Le 22 juillet 1944 au cours d’une expédition destinée à récupérer un véhicule, il tomba sur un barrage de contrôle allemand au passage à niveau de Lucy en pleine agglomération de Montceau. Il fut fait prisonnier et son camarade Marcel Milly fut abattu tandis que deux autres maquisards réussissent à prendre la fuite. Il fut gardé quelque temps à l’école de jeunes filles de la mine qui servait de cantonnement à la troupe. Il y fut cruellement torturé, puis transféré à la prison de Chalon-sur-Saône. Extrait de sa cellule il fut conduit avec d’autres prisonniers résistants et civils à Mellecey (Saône-et-Loire) et fusillé en lisière du bois de Marloux le 20 août 1944 par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande. Son cadavre fut découvert à dix heures et la mort semblait remonter à trois ou quatre jours. L’acte de décès fut dressé le lendemain comme étant celui d’un inconnu.
Il fut identifié par jugement du Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône du 20 décembre 1944, transcrit à Mellecey le 28 décembre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès ainsi que la Médaille militaire, la Croix de guerre 39-45 avec palme et la Médaille de la Résistance à titre posthume et reçut le titre d’Interné résistant (IR).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Mellecey et sur le monument aux morts, à Blanzy (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, monument de Mellecey (Saône-et-Loire) Roland Tatreaux, Chemins de Mémoire en Chalonnais, ANACR, 2016.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy