GODARD Christian, Pierre, Émile
Né le 17 décembre 1917 à Paris (VIIIe arr.), exécuté sommairement le 26 août 1944 à Mellecey (Saône-et-Loire) ; électricien ; résistant de l’Armée secrète (AS), du SOE et des FFC.
Christian Godard était le fils de Émile Martin et de Germaine Marie Richard. Il était marié avec Stanislawa Buezaga, dont il avait un enfant. Il était domicilié à Gueugnon (Saône-et-Loire) et exerçait le métier d’électricien. Son épouse demeurait à Paris, dans le 8e arrondissement.
Il entra dans la Résistance le 3 janvier 1943 comme membre des Forces Françaises Combattantes (FFC). Le lieutenant Godard fut chargé avec le lieutenant Lucien Cabaretier, alias “Lucien”, par le capitaine canadien Lionel Guy d’Artois, alias “Michel”, appartenant au S.O.E et étant en charge de la formation de maquis dépendant de l’armée secrète (AS) en Saône-et-Loire, d’en former un dans une région où il n’y avait que des maquis FTP. Ils fondèrent avec une cinquantaine d’hommes à Marly-sur-Arroux, au lieudit “La Petite Faye”, un maquis AS qui deviendra par la suite le maquis “Lucien”. Le 16 août 1944, le lieutenant Godard quitta son maquis en automobile accompagné du soldat Camus, afin de rejoindre le camp du capitaine “Louis” dans le but de récupérer un de ses camions parti le matin. Arrivés à Luzy (Nièvre), les deux hommes tombèrent sur une patrouille motorisée de la Wehrmacht qui était lourdement armée et ils furent capturés. Ils furent internés à la prison de Chalon-sur-Saône. Christian Godard fut extrait de sa cellule et conduit à Mellecey (Saône-et-Loire) pour être fusillé par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande, avec d’autres prisonniers résistants et civils, en lisière du bois de Marloux le 26 août 1944. Son cadavre fut découvert et le décès constaté le 26 août à seize heures.
Il fut identifié par jugement du Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône du 13 mars 1945, transcrit à Mellecey le 30 décembre 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès le 15 novembre 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Mellecey (Saône-et-Loire).
Il entra dans la Résistance le 3 janvier 1943 comme membre des Forces Françaises Combattantes (FFC). Le lieutenant Godard fut chargé avec le lieutenant Lucien Cabaretier, alias “Lucien”, par le capitaine canadien Lionel Guy d’Artois, alias “Michel”, appartenant au S.O.E et étant en charge de la formation de maquis dépendant de l’armée secrète (AS) en Saône-et-Loire, d’en former un dans une région où il n’y avait que des maquis FTP. Ils fondèrent avec une cinquantaine d’hommes à Marly-sur-Arroux, au lieudit “La Petite Faye”, un maquis AS qui deviendra par la suite le maquis “Lucien”. Le 16 août 1944, le lieutenant Godard quitta son maquis en automobile accompagné du soldat Camus, afin de rejoindre le camp du capitaine “Louis” dans le but de récupérer un de ses camions parti le matin. Arrivés à Luzy (Nièvre), les deux hommes tombèrent sur une patrouille motorisée de la Wehrmacht qui était lourdement armée et ils furent capturés. Ils furent internés à la prison de Chalon-sur-Saône. Christian Godard fut extrait de sa cellule et conduit à Mellecey (Saône-et-Loire) pour être fusillé par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande, avec d’autres prisonniers résistants et civils, en lisière du bois de Marloux le 26 août 1944. Son cadavre fut découvert et le décès constaté le 26 août à seize heures.
Il fut identifié par jugement du Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône du 13 mars 1945, transcrit à Mellecey le 30 décembre 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès le 15 novembre 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Mellecey (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne monument de Mellecey (Saône-et-Loire) Roland Tatreaux, Chemins de Mémoire en Chalonnais, ANACR, 2016.— Le Journal de Saône-et-Loire du 26 août 2004 Le temps des massacres.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
