GUIHÉNEUF Jean-Marie
Né le 10 juillet 1873 à Herbignac (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), tué le 7 août 1944 à Marzan (Morbihan) ; cultivateur ; victime civile.
Sur le monument aux morts de Marzan
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Jean-Marie Guihéneuf était le fils de François Guihéneuf et d’Augustine Evain, décédés. Il avait épousé Ambroisine Huguet et le couple était domicilié à Kerristin en Marzan (Morbihan), où Jean-Marie Guihéneuf exploitait une ferme avec son fils Joseph Guihéneuf.
Au début du mois d’août 1944, face à l’avance des troupes américaines et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) venant de Muzillac (Morbihan), les unités de la Wehrmacht se replièrent en direction du pont de La Vilaine à La Roche-Bernard.
Le 7 août 1944 au matin à Marzan, des combats opposèrent les alliés américains à des unités de la Wehrmacht battant en retraite. Dans le village de Kerristin, Jean-Marie Guihéneuf qui gardait son troupeau derrière la ferme, fut tué par un obus. Son fils Joseph Guihéneuf, qui redoutait l’incendie des bâtiments de la ferme, alla cacher quelques biens dans un champ voisin. Lorsqu’il revint à la ferme, il fut abattu par un soldat allemand qui lui tira une balle dans la tête.
Leurs actes de décès dressés en mairie de Marzan le 7 août 1944 mentionnent que Jean-Marie Guihéneuf est décédé à 9 heures et Joseph Guihéneuf à 9 heures 30.
Jean-Marie Guihéneuf a obtenu la mention « Mort pour la France ».
À Marzan, les noms de Jean-Marie Guihéneuf et de Joseph Guihéneuf sont inscrits sur le monument aux morts communal.
Au début du mois d’août 1944, face à l’avance des troupes américaines et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) venant de Muzillac (Morbihan), les unités de la Wehrmacht se replièrent en direction du pont de La Vilaine à La Roche-Bernard.
Le 7 août 1944 au matin à Marzan, des combats opposèrent les alliés américains à des unités de la Wehrmacht battant en retraite. Dans le village de Kerristin, Jean-Marie Guihéneuf qui gardait son troupeau derrière la ferme, fut tué par un obus. Son fils Joseph Guihéneuf, qui redoutait l’incendie des bâtiments de la ferme, alla cacher quelques biens dans un champ voisin. Lorsqu’il revint à la ferme, il fut abattu par un soldat allemand qui lui tira une balle dans la tête.
Leurs actes de décès dressés en mairie de Marzan le 7 août 1944 mentionnent que Jean-Marie Guihéneuf est décédé à 9 heures et Joseph Guihéneuf à 9 heures 30.
Jean-Marie Guihéneuf a obtenu la mention « Mort pour la France ».
À Marzan, les noms de Jean-Marie Guihéneuf et de Joseph Guihéneuf sont inscrits sur le monument aux morts communal.
Sources
SOURCES : " Quatre jeunes hommes fusillés à Kérivin le 6 août 1944 ",Ouest-France, 7 août 2014. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur-éditeur, Mayenne, 1978. —René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944. Gourin-Le Faouët-Guéméné et Morbihan-Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse-Bretagne-Quéven-Morbihan, 2013. — " Lieux mémoriels en Morbihan-Marzan ", dossier en ligne sur le site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Marzan (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
