Né le 7 mai 1898 à Champfromier (Ain), massacré le 15 juin 1944 à Bellegarde (Ain) ; cheminot ; victime civile.

Jules Dujoux était le fils de Frédéric Émile, âgé de 50 ans, et de Marie Eugénie Julliand, âgée de 40 ans tous deux cultivateurs à Monnetier, commune de Champfronier (Ain). Il se maria le 12 mai 1924 à Brion (Ain) avec Augustine Céleste Lucienne Châlon, dont il eut huit enfants.
Il était conducteur au service de l’exploitation à Bellegarde-sur-Valserine (Ain). Le 15 juin 1944 les allemands effectuèrent des rafles à Bellegarde. Jules Dujoux qui se trouvait à son domicile courut se cacher dans les bois près de chez lui. Il fut découvert et abattu d’une rafale de mitraillette par l’ennemi.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Bellegarde (Ain) et sur la plaque commémorative de l’arrondissement SNCF, à Chambéry (Savoie).
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Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris 2017.— Mémorial Genweb.—État civil (acte de naissance

Jean-Louis Ponnavoy

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