Né le 29 novembre 1904 à Santenay (Côte-d’Or), massacré le 16 juin 1944 à Santenay ; cheminot ; victime civile.

Joseph Regnault était le fils de Joseph, âgé de 42 ans vigneron et de Clémence Taboureau, âgée de 30 ans, tous deux vignerons. Il se maria le 7 octobre 1927 à Santenay (Côte-d’Or) avec Adelaïde Jordery, dont il eut cinq enfants.
Il était manœuvre au dépôt SNCF de Chagny (Saône-et-Loire). Le 16 juin 1944, alors qu’il rentrait à bicyclette à la fin de son service à trois heures du matin, il fut intercepté au passage à niveau de Santenay situé à l’intersection formée avec le Chemin sous le Seurre et la rue du Paquier du Pont, par deux sentinelles qui lui crièrent de s’arrêter. Il ne répondit pas à l’ordre donné, sans doute pour des raisons de surdité et les sentinelles firent feu. Joseph Regnault qui de plus ne portait peut-être pas son brassard SNCF fut tué sur le coup.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné politique en décembre 1955.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la stèle commémorative à sa mémoire à Santenay et sur la stèle commémorative SNCF, à Chagny (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Véronique Desormeaux et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial Genweb. — État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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