Né le 2 octobre 1912 à Champagne-sur-Vingeanne (Côte-d’Or), fusillé le 8 mars 1945 à Graz (Allemagne) suite à une condamnation à mort ; cheminot ; prisonnier de guerre évadé.

Edmond Roblot était le fils de Claude, cultivateur et de Philomène Louise Vonin, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Besançon (Doubs).
Lorsque le second conflit mondial éclata, il était homme d’équipe au Service de l’Exploitation SNCF en gare de Besançon-Viotte (Doubs). Mobilisé au 159e régiment d’infanterie, il fut fait prisonnier le 9 juin 1940 à Montdidier (Somme) et envoyé au Stalag XVIII-A à Wolfsberg (Autriche, Carinthie). Il subit de longues années de détention puis en novembre ou décembre 1944 il s’évada et prit le train pour essayer de rentrer en France mais il fut contrôlé et arrêté par la Gestapo. Il fut envoyé le 18 janvier 1945 au Kommando disciplinaire de Zeltweg (Autriche, Styrie) puis transféré à la prison de Graz (Autriche, Styrie) après de nouvelles tentatives d’évasion. Il fut présenté devant un tribunal militaire qui le condamna à mort pour évasion. Il fut condamné à être fusillé et fut exécuté le 8 mars 1945. Sans nouvelles de lui, il fut déclaré décédé le 3 avril 1945. Un acte de disparition fut dressé le 29 août 1946 et l’acte de décès fut transcrit le 14 octobre 1947 à Besançon (Doubs).
Il obtint la mention « Mort pour la France » inscrite sur l’acte de décès.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur le monument aux morts SNCF en gare de Viotte et sur le livre d’or des habitants de Besançon morts pour la France, à Besançon (Doubs).
Sources

SOURCES : Hervé Barthélemy dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable