SINÉ Gustave, Joachim, Marie

Gustave Siné était le fils de Joachim Marie Siné, couvreur à Saint-Armel (Morbihan), et de Séraphine Uzel, ménagère. Il avait épousé Noëlise Marie Joséphine Le Godec et exercait comme son beau-frère André Le Godec la profession de garde des voies et communication à Sarzeau (Morbihan).

Il rejoignit les Forces françaises de l’intérieur au sein du 2e Bataillon FFI (ORA) du Morbihan commandé par Yves Le Gazrrec [pseudonyme dans la Résistance : commandant Yves]. Il appartenait à un groupe de FFI qui se regroupèrent dans le bois de Saint-Bily en Plaudren dans le but de rejoindre ensuite le camp de Saint-Marcel (Morbihan) où les parachutistes de la France libre, appartenant au 4e SAS (Special Air Service), armaient et formaient les résistants. Le 13 juin 1944, le bois de Saint-Bily fut investi par trois cents Cosaques à cheval, appartenant aux « unités de l’Est ». Gustave Siné, André Le Godec, et Georges Bignonet furent tués lors de l’attaque.

Gustave Siné a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant et de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) lui a été attribué à titre posthume en 1952, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 22 septembre 1953 publié au JO du 27 octobre 1953.

Dans le Morbihan, les noms de Gustave Siné et d’André Le Godec sont inscrits sur le monument commémoratif de Saint-Bily en Plaudren. Ils figurent sur le monument d’Auray dédié aux FFI du 2e Bataillon du Morbihan, et sur le monument aux morts de Saint-Armel, où l’école publique porte le nom de Gustave Siné.