DUPUIS Henri, Louis, Édouard
Né le 15 octobre 1897 à Sains (Aisne), civil massacré le 2 septembre 1944 au hameau du Gard, à Étreux (Aisne) ; tisseur, visiteur de pièces ; concierge.
Fils d’Henri Édouard Alfred Dupuis, tisseur âgé de vingt-et-un ans (mort avant 1944), et de Marie Virginie Mette, tisseuse âgée de dix-neuf ans, tous deux domiciliés à Sains et célibataire, Henri Dupuis fut déclaré par son père, et légitimé lors du mariage de ses parents le 21 septembre 1901, à Sains.
Au moment de son recensement militaire, Henri Dupuis était tisseur et vivait dans sa commune natale. Par la suite, il devient employé visiteur, et était visiteur de pièces en 1937.
Non recensé en temps utile, en raison de l’invasion allemande, Henri Dupuis fut incorporé à compter du 24 juin 1919, au 61e régiment d’infanterie, et fut démobilisé le 16 décembre 1919 avec un certificat de bonne conduite. Il se retira à Sains.
Henri Dupuis se maria le 26 juin 1920 à Vendegies-au-Bois (Nord), avec Argentine Bondeau.
Le 13 juillet 1921, il déclara résider à Poix-du-Nord, rue de l’Union. Revenu à Sains, rue des Alouettes, le 31 mai 1928. Le 23 octobre 1936, Henri Dupuis fit l’objet d’une affectation spéciale comme apprêteur à la société textile du Nord et de l’Aisne, aux tissages mécaniques de Sains. Il en fut rayé le 3 septembre 1939. Il s’était établi à Étreux le 4 août précédent, au hameau du Gard.
Henri Dupuis fut rappelé à l’activité le 22 février 1940, et affecté à l’encadrement de la 2e section d’exclus. Le 7 mars 1940, il fut à nouveau affecté spécial au titre des établissements Demettre, Sault et Ciriez, aux usines du Gard, à Étreux.
Âgé de quarante-six ans, concierge, Henri Dupuis est l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944, comme son fils Norbert. L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 19 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures trente ». Henri Dupuis fut reconnu « mort pour la France » (ajout sur l’acte de décès en date du 6 septembre 1946).
Au moment de son recensement militaire, Henri Dupuis était tisseur et vivait dans sa commune natale. Par la suite, il devient employé visiteur, et était visiteur de pièces en 1937.
Non recensé en temps utile, en raison de l’invasion allemande, Henri Dupuis fut incorporé à compter du 24 juin 1919, au 61e régiment d’infanterie, et fut démobilisé le 16 décembre 1919 avec un certificat de bonne conduite. Il se retira à Sains.
Henri Dupuis se maria le 26 juin 1920 à Vendegies-au-Bois (Nord), avec Argentine Bondeau.
Le 13 juillet 1921, il déclara résider à Poix-du-Nord, rue de l’Union. Revenu à Sains, rue des Alouettes, le 31 mai 1928. Le 23 octobre 1936, Henri Dupuis fit l’objet d’une affectation spéciale comme apprêteur à la société textile du Nord et de l’Aisne, aux tissages mécaniques de Sains. Il en fut rayé le 3 septembre 1939. Il s’était établi à Étreux le 4 août précédent, au hameau du Gard.
Henri Dupuis fut rappelé à l’activité le 22 février 1940, et affecté à l’encadrement de la 2e section d’exclus. Le 7 mars 1940, il fut à nouveau affecté spécial au titre des établissements Demettre, Sault et Ciriez, aux usines du Gard, à Étreux.
Âgé de quarante-six ans, concierge, Henri Dupuis est l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944, comme son fils Norbert. L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 19 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures trente ». Henri Dupuis fut reconnu « mort pour la France » (ajout sur l’acte de décès en date du 6 septembre 1946).
Sources
SOURCES. Arch. dép. Aisne, 21 R 220 (vue n° 6 et suiv.). — Site Internet : Mémorial GenWeb. — État civil, Sains, 5 Mi 1656 (vue n° 46, acte n° 98). Acte de décès communiqué par la mairie d’Étreux (n° 59).
Frédéric Stévenot
