Né le 24 mai 1894 à Boué (Aisne), abattu sommairement le 2 septembre 1944 à Étreux (Aisne) ; marié ; maçon ; herbager ; manouvrier.

Fils de Désiré Joseph Frénoi, maçon âgé de trente-six ans domicilié à Boué, et de son épouse Marie Marthe Marchand, ménagère âgée de vingt-quatre ans, Henri Frénoi se maria à Ida Hermance Vinchon (on ignore le lieu et la date du mariage).
Maçon lors de son recensement militaire, Henri Frénoi s’engagea volontairement pour trois ans le 8 avril 1914, à la mairie du Nouvion-en-Thiérache (Aisne). Il fut affecté au 3e régiment du génie, à Arras. Capturé au terme du siège de Maubeuge (28 août au 8 septembre) le 7 septembre 1914, Henri Frénoi fut rapatrié en France le 14 décembre 1918. Muni d’un certificat de bonne conduite, il fut démobilisé le 21 août 1919 à Amiens, et déclara partir à Boué. En 1923, il avait un enfant.
En octobre 1937, Henri Frénoi était herbager. Le 26 août 1939, il fut rappelé et affecté au 23e régiment de travailleurs (5e compagnie spéciale du génie), où il arriva le lendemain. Il fut ensuite affecté à la compagnie du dépôt d’infanterie n° 21 (29 décembre 1939), au 25e régiment régional (16 janvier 1940), et renvoyé dans ses foyers le 11 mai 1940, placé en affectation réservée.
Âgé de cinquante ans et alors manouvrier demeurant à Boué, il fut l’une des trente-six victimes du massacre d’Étreux, le 2 septembre 1944. Henri Frénoi apparaît sur le monument commémoratif sous le nom d’Henri Frendos.
L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 17 h. 30 et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures ». Henri Frénoi fut reconnu « mort pour la France » (ajout sur l’acte de décès en date du 15 février 1947).
Sources

SOURCES. Arch. dép. Aisne, 21 R 202 (vue n° 24 et suiv.). — Site Internet : Mémorial GenWeb. — État civil de Boué, 5 Mi 1652 (acte n° 36). Acte de décès communiqué par la mairie d’Étreux (n° 41).

Frédéric Stévenot

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