GRAVET Armand
Né le 30 avril 1898 à La Neuville-lès-Dorengt (Aisne), civil massacré le 2 septembre 1944 à Étreux (Aisne) ; tisseur ; ouvrier agricole.
Fils de Paul Armand Gravet, tisseur âgé de trente-deux ans, et de son épouse Marie Laurent, tisseuse âgée de vingt-trois ans, tous deux demeurant au hameau de La Junière (comm. de La Neuville-lès-Dorengt), Armand Gravet se maria à Étreux le 9 avril 1927 avec Gabrielle Haingue. Ses parents moururent avant 1944.
Lors du recensement militaire, Armand Gravet était tisseur (il l’était toujours dans les années trente) et vivait à La Neuville-lès-Dorengt. En raison de l’invasion allemande, il ne put être recensé en temps utile, et fut incorporé le 8 juillet 1919. Arrivé au 2e régiment d’artillerie le 21 juillet, il devint canonnier de première classe le 1er mai 1920. Le 15 juin 1920, il se retira à La Neuville avec un certificat de bonne conduite. Le registre indique qu’Armand Gravet participa à la campagne contre l’Allemagne, du 8 juillet au 24 octobre 1919. Il se vit décerné le ruban de la médaille de la Victoire.
Le 26 novembre 1925, il résidait au hameau du Gard, à Étreux, avant de s’établir à Esquéhéries (Petite-Rue) le 4 mars 1933. Il revint l’année suivant à Étreux, le 28 avril, dans la cité Chauffies qui se trouve au hameau du Gard.
Sans affectation au 15 février 1938, Armand Gravet fut rappelé à l’activité le 10 février 1940. Le 1er mars suivant, il fut l’objet d’une affectation spéciale, aux établissements Soult frères et compagnie, qui se situent au hameau du Gard à Étreux, donc près de chez lui.
Le 4 mai 1940, il fut rayé des contrôles du dépôt et démobilisé le 28 janvier 1941.
Armand Gravet fut, avec son frère Aristide, l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944. Il était alors âgé de quarante-sept ans, et était ouvrier agricole.
L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 19 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures trente ». Armand Gravet fut reconnu « mort pour la France » par décision du ministère des Anciens combattants et victimes de guerre (ajout sur l’acte de décès en date du 15 janvier 1947).
Lors du recensement militaire, Armand Gravet était tisseur (il l’était toujours dans les années trente) et vivait à La Neuville-lès-Dorengt. En raison de l’invasion allemande, il ne put être recensé en temps utile, et fut incorporé le 8 juillet 1919. Arrivé au 2e régiment d’artillerie le 21 juillet, il devint canonnier de première classe le 1er mai 1920. Le 15 juin 1920, il se retira à La Neuville avec un certificat de bonne conduite. Le registre indique qu’Armand Gravet participa à la campagne contre l’Allemagne, du 8 juillet au 24 octobre 1919. Il se vit décerné le ruban de la médaille de la Victoire.
Le 26 novembre 1925, il résidait au hameau du Gard, à Étreux, avant de s’établir à Esquéhéries (Petite-Rue) le 4 mars 1933. Il revint l’année suivant à Étreux, le 28 avril, dans la cité Chauffies qui se trouve au hameau du Gard.
Sans affectation au 15 février 1938, Armand Gravet fut rappelé à l’activité le 10 février 1940. Le 1er mars suivant, il fut l’objet d’une affectation spéciale, aux établissements Soult frères et compagnie, qui se situent au hameau du Gard à Étreux, donc près de chez lui.
Le 4 mai 1940, il fut rayé des contrôles du dépôt et démobilisé le 28 janvier 1941.
Armand Gravet fut, avec son frère Aristide, l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944. Il était alors âgé de quarante-sept ans, et était ouvrier agricole.
L’acte d’état civil indique que le décès constaté fut « occasionné par armes à feu, rue de Boué, hameau du Gard, d’après les renseignements recueillis » ; la déclaration fut faite le 2 septembre à 19 h. et il est précisé que la mort paraissait « remonter à onze heures trente ». Armand Gravet fut reconnu « mort pour la France » par décision du ministère des Anciens combattants et victimes de guerre (ajout sur l’acte de décès en date du 15 janvier 1947).
Sources
SOURCES. Arch. dép. Aisne, 21 R 225-1918 (reg. matr, vue n° 277 et suiv.) — État civil de La Neuville-lès-Dorengt, 5 Mi 1653 (vue n° , acte n° 12). Acte de décès communiqué par la mairie d’Étreux (n° 55).
Frédéric Stévenot