Né le 5 janvier 1880 à Sains-Richaumont (Aisne), civil massacré le 2 septembre 1944 au hameau de La Junière à La Neuville-lès-Dorengt (Aisne) ; divorcé ; rattacheur, tisseur.

Fils de Jules Isidore Moineuse, rattacheur âgé de trente-deux ans, demeurant à Sains, et son épouse Ernestine Émilienne Terlon, ménagère âgée de trente-quatre ans, Émile Moineuse se maria le 31 octobre 1908 à La Neuville-lès-Dorengt, avec Henriette Marie Martin, âgée de vingt-deux ans, ouvrière de filature domiciliée à Any-Martin-Rieux (Aisne) et née à Wasigny (Ardennes). Le couple avait deux enfants en octobre 1923, mais était séparé en 1944.
Lors de son incorporation, Émile Moineuse était rattacheur à Saint-Gobert (Aisne), et fut tisseur par la suite.
Ajourné dans un premier temps en raison d’une faiblesse, il fut incorporé au 147e régiment d’infanterie le 16 novembre 1902. Il fut libéré le 20 septembre 1904, avec un certificat de bonne conduite.
Le 27 septembre 1904, il résidait à Sains, au hameau de Richaumont, avant de s’établir à La Neuville-lès-Dorengt le 19 février 1905.
Rappelé, il arriva au 87e régiment d’infanterie de Saint-Quentin le 12 août 1914. Le 14 mars 1915, il passa au 89e régiment d’infanterie. Émile Moineuse fut nommé soldat de première classe le 22 juillet 1917. Il fut démobilisé le 27 janvier 1919.
Âgé de 64 ans, il fut l’une des trente-six victimes du massacre du 2 septembre 1944, comme son frère Alfred. Son nom figure sur le monument commémoratif d’Étreux, sur des plaques commémoratives et la stèle de La Neuville-lès-Dorengt.
Sources

SOURCES. Arch. dép. Aisne, reg. matr, bureau de Saint-Quentin (21 R 129, vue n° 208). — Site Internet : Généalogie Aisne. — État civil de Fontaine-lès-Vervins, 5 Mi 821 (vue n° 7, acte n° 4), et de la Neuville-lès-Dorengt (acte de décès n° 15).

Frédéric Stévenot

Version imprimable