MARCHAND Georges, Raymond, Noël
Né le 16 septembre 1920 à Dole (Jura), exécuté sommairement le 13 mars 1944 à Coyron (Jura) ; tourneur ; réfractaire au STO ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Georges Marchand était le fils de Louis Marius, mécanicien au PLM et d’Alexandrine Marie Antoinette Marguerite Bussillet, sans profession, domiciliés faubourg de Besançon, à Dole. Il était célibataire et domicilié à Dole. Il exerçait le métier de tourneur.
Réfractaire au STO, Il entra dans la Résistance à l’armée secrète du Jura en février 1944 au camp forestier de Montrond. Le camp fut attaqué par l’ennemi le 27 février 1944. Sous la direction de Paul Sorgues les rescapés s’installèrent près du Pont de la Pyle, dans la ferme de Garde Chemin, entre Moirans et Orgelet (Jura). Dénoncés par un milicien, le nouveau camp fut assiégé le 13 mars 1944 à l’aube par les troupes allemandes aidées de la milice. Après l’engagement qui suivit, Georges Marchand fut arrêté avec dix autres camarades. Ils furent interrogés et torturés, mutilés puis exécutés sur place par les allemands et les miliciens au lieu-dit Garde-Chemin.
Il fut reconnu par sa mère le 13 mars 1944 à 14 heures.
L’acte de décès fut dressé le 15 mars comme étant celui d’un « jeune homme tué en suites d’opérations de police par autorités occupantes » et rectifié par jugement du Tribunal civil de Saint-Claude du 13 décembre 1945, transcrit le 13 mars 1946. Il
Il obtint la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR).
Son nom figure sur les plaques commémoratives 1939-1945, à Dole et sur le monument des FFI à Coyron (Jura).
Réfractaire au STO, Il entra dans la Résistance à l’armée secrète du Jura en février 1944 au camp forestier de Montrond. Le camp fut attaqué par l’ennemi le 27 février 1944. Sous la direction de Paul Sorgues les rescapés s’installèrent près du Pont de la Pyle, dans la ferme de Garde Chemin, entre Moirans et Orgelet (Jura). Dénoncés par un milicien, le nouveau camp fut assiégé le 13 mars 1944 à l’aube par les troupes allemandes aidées de la milice. Après l’engagement qui suivit, Georges Marchand fut arrêté avec dix autres camarades. Ils furent interrogés et torturés, mutilés puis exécutés sur place par les allemands et les miliciens au lieu-dit Garde-Chemin.
Il fut reconnu par sa mère le 13 mars 1944 à 14 heures.
L’acte de décès fut dressé le 15 mars comme étant celui d’un « jeune homme tué en suites d’opérations de police par autorités occupantes » et rectifié par jugement du Tribunal civil de Saint-Claude du 13 décembre 1945, transcrit le 13 mars 1946. Il
Il obtint la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR).
Son nom figure sur les plaques commémoratives 1939-1945, à Dole et sur le monument des FFI à Coyron (Jura).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance en ligne 1940-1945.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).
Jean-Louis Ponnavoy