BACHELIER André, Marcel, Louis
Né le 25 août 1897 à Pel-et-Der (Aube), exécuté sommairement le 27 août 1944 à Précy-Saint-Martin (Aube) ; cultivateur ; résistant du SOE, de la section "F" du groupe Buckmaster, du réseau Abélard et des commandos "M".
André Bachelier était le fils d’ Henri Jules, cultivateur et de Marie Joséphine Delorme, couturière. Il se maria le 10 mai 1921 à Trannes (Aube) avec Louise Reboul.
Mobilisé en 1914-1918, il obtint la Croix de guerre avec étoile de bronze (1914-1918) et la Médaille de la Victoire (1914-1918). Mobilisé de nouveau le 25 août 1939, il fut affecté à la 216e batterie du 72e Groupe de défense aérienne du territoire et muté le 11 avril 1940 à la 214e batterie. Il fut fait prisonnier le 16 juin 1940 à Coulmier-le-Sec (Côte-d’Or) et interné au Stalag XI A à Dormitz (Magdebourg-Saxe, Allemagne). Il fut rapatrié comme agriculteur et démobilisé le 15 juillet 1941 à Dijon.
Il entra dans la Résistance comme membre du service action des services secrets britanniques du S.O.E., section française ou section F, du groupe Buckmaster. Il appartint également au réseau Abélard et aux Commandos "M", créés en octobre 1943 par un officier venant de Londres, Maurice Dupont alias Yvan et originaire de l’île Maurice, d’où la lettre "M" les désignant.
Les troupes nazies en retraite harcelées par les maquis de l’Aube pourchassaient les résistants mais effectuaient également des rafles parmi la population. Le 27 août 1944, elles investirent le petit village de Précy-Saint-Martin (Aube) qu’elles mirent à feu et à sang incendiant la mairie ainsi que 9 maisons et fusillant 14 personnes en représailles dont André Bachelier, au pont de Précy.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné résistant ainsi que la carte de CVR (Carte du volontaire de la Résistance). Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Pel-et-Der, sur la plaque commémorative 1939-1945 placée sous le porche de l’église, à Précy-Saint-Martin et sur la stèle commémorative des commandos "M" à Charmont-sous-Barbuise (Aube).
Mobilisé en 1914-1918, il obtint la Croix de guerre avec étoile de bronze (1914-1918) et la Médaille de la Victoire (1914-1918). Mobilisé de nouveau le 25 août 1939, il fut affecté à la 216e batterie du 72e Groupe de défense aérienne du territoire et muté le 11 avril 1940 à la 214e batterie. Il fut fait prisonnier le 16 juin 1940 à Coulmier-le-Sec (Côte-d’Or) et interné au Stalag XI A à Dormitz (Magdebourg-Saxe, Allemagne). Il fut rapatrié comme agriculteur et démobilisé le 15 juillet 1941 à Dijon.
Il entra dans la Résistance comme membre du service action des services secrets britanniques du S.O.E., section française ou section F, du groupe Buckmaster. Il appartint également au réseau Abélard et aux Commandos "M", créés en octobre 1943 par un officier venant de Londres, Maurice Dupont alias Yvan et originaire de l’île Maurice, d’où la lettre "M" les désignant.
Les troupes nazies en retraite harcelées par les maquis de l’Aube pourchassaient les résistants mais effectuaient également des rafles parmi la population. Le 27 août 1944, elles investirent le petit village de Précy-Saint-Martin (Aube) qu’elles mirent à feu et à sang incendiant la mairie ainsi que 9 maisons et fusillant 14 personnes en représailles dont André Bachelier, au pont de Précy.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné résistant ainsi que la carte de CVR (Carte du volontaire de la Résistance). Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Pel-et-Der, sur la plaque commémorative 1939-1945 placée sous le porche de l’église, à Précy-Saint-Martin et sur la stèle commémorative des commandos "M" à Charmont-sous-Barbuise (Aube).
Sources
SOURCES : Histoire d’un crime. Le massacre de Précy-Saint-Martin, Aube 27 août 1944, Imprimerie de l’Aube à Troyes, février 1945.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Aube (2010).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).
Jean-Louis Ponnavoy