Né le 16 août 1902 à Paris (Xe arr.), victime civile des combats de la Libération morte le 23 août 1944 à Paris (XVIIIe arr.) ; employé de chemin de fer ; victime civile des combats de la Libération de Paris.

Henri Bogé était le fils de Émile Verand, conducteur d’omnibus et de Blanche Angélique Joffrin, ménagère. Il se maria le 3 décembre 1939 à Anould (Vosges) avec Lucie Marie Marguerite Nicolas. Il n’eut pas d’enfant.
Il était entré au chemin de fer en novembre 1927 comme homme d’équipe à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis). En 1935, il devint aiguilleur de 2e classe à Paris.
Le 19 août 1944, alors que les combats pour la Libération de Paris venaient de commencer, il fut atteint à son domicile, rue du Mont-Cenis à Paris (XVIIIe arr.) par une rafale de mitrailleuse provenant d’un tir allemand proche de chez lui. Il fut conduit à l’hôpital Bichat, 170 boulevard Ney, à Paris (XVIIIe arr.) et décéda des suites de ses blessures le 23 août 1944 à cinq heures du matin.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 22 février 1945.
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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