Né le 9 septembre 1917 à Saint-Gence (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; contrôleur des allocations agricoles ; victime civile.

Amédé Pierre Aimé Villatte
Amédé Pierre Aimé Villatte
crédit : MémorialGenWeb
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Amédé Villatte était le fils de Pierre Maurice* (né le 22 septembre 1889, à Saint-Gence), cultivateur, et son épouse Mélanie Anna née Bardet* (née le 18 mai 1895, à Cieux), domiciliés au Theil, commune de Saint-Gence. Ses parents s’étaient mariés le 13 juin 1914 à Saint-Gence.
Il avait une sœur aînée, Aimée Jeanne Denise* (née le 21 décembre 1915, à Saint-Gence).
Il semble avoir fait des études secondaires à Limoges (Haute-Vienne) puisque son nom apparaît sur la plaque commémorative du lycée Gay-Lussac, en mémoire des élèves victimes des différents conflits.
Le 12 juin 1943 à Limoges, il épousa Christiane Joséphine Praline* (née le 20 février 1924, à Paris (IXe arr.). De cette union naquit un garçon, Maurice Christian* (né le 19 mars 1944, à Limoges).
Il était le petit-fils de Pierre Villatte* et de son épouse Jeanne née Gauteyrou, et le petit-cousin de Marguerite Eugénie Villatte* épouse de Charles Émile Blandin*.
Il était domicilié avec sa famille au 12, rue du Docteur Bergonié à Limoges.
Le 10 juin 1944, il était venu avec son épouse et son fils, rendre visite à sa famille, buralistes au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son père, son grand-père et son cousin dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son épouse, son fils, sa mère, sa sœur et sa cousine furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Amédé Villatte obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane, ainsi que sur la plaque commémorative du lycée Gay-Lussac à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne et de Paris, actes de naissances, mariages, décès, recensements.
Michel Thébault
PRALINE Christiane, Joséphine [épouse VILLATTE]
Née le 20 février 1924 à Paris IXème arr. (Seine), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; employée aux assurances sociales ; victime civile.
Christiane Praline était la fille de Marcel Antoine Praline (né le 26 février 1901, à Bordeaux, Gironde), voyageur de commerce, et de son épouse Yvonne née Larrieux (née le 22 septembre 1901, à Bordeaux, Gironde), hôtelière. Ses parents s’étaient mariés le 22 mai 1923 à Paris (IXe arr.). Ils divorcèrent le 13 juin 1936 à Limoges. Son père épousa en secondes noces le 6 mars 1937 à Paris (Xe arr.), Luce Amelie Célestine Delattre (Née le 26 mai 1906, à Paris XVIIIe arr.), ils divorcèrent le 25 octobre 1945 à Limoges. Puis il épousa en troisièmes noces le 7 février 1948 à Limoges, Louis Camille Malingne. Sa mère épousa en secondes noces le 18 mars 1940 à Nantes (Loire-Atlantique), Raymond Georges Paul Simon Berhneim (né le 24 novembre 1893, à Paris), représentant de commerce.
Le 12 juin 1943 à Limoges, elle épousa Amédé Pierre Aimé Villatte* (né le 9 septembre 1917, à Saint-Gence), fils de Pierre Maurice Villatte* et de son épouse Mélanie Anna née Bardet*, frère d’Aimée Jeanne Denise* et petit-fils de Pierre Villatte* et de son épouse Jeanne Gauteyrou. De cette union naquit un garçon Maurice Christian* (né le 19 mars 1944, à Limoges).
Elle était domiciliée avec sa famille au 12, rue du Docteur Bergonié à Limoges.
Le 10 juin 1944, elle était venue avec son époux et son fils, rendre visite à la famille celui-ci, buralistes au Bourg d’Oradour-sur-Glane.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée avec son fils, sa belle-mère, sa belle-sœur dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux, son beau-père et le père de celui-ci furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Christiane Praline obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 27 novembre 1989 à Limoges et sa mère le 12 avril 1985 à Bordeaux (Gironde).
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne et de Paris, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Michel Thébault, Isabel Val Viga

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