LE GOUÉVEC Maurice, Pierre, Marie

Maurice Le Gouévec était le fils de Mathurin Marie Le Glouévec, laboureur, et de Noyale Marie Louise Pasco, ménagère. Célibataire, il était domicilié à Noyal-Pontivy (Morbihan), où il exerçait la profession de maçon.

Surnommé « L’Espagnol » pour ses cheveux bruns et sa peau mate et, selon le site Mémorial GenWeb, pour sa participation à la guerre d’Espagne dans les Brigades internationales, Maurice Le Gouévec s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il combattit au sein de la 3e compagnie — dite compagnie Lamy, du nom de Gaëtan Lamy, militant communiste d’Aubervilliers fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien — qui appartenait au 4e Bataillon FTPF, devenu le 4eé Bataillon FFI du Morbihan commandé par Jean Rucard.

Son groupe se trouvait à Saint-Maudan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), quand il fut averti de la présence de nombreux soldats allemands à quelques kilomètres de là, au Pont-Rouge à Saint-Gonnery (Morbihan). Le sergent-chef Maurice Le Glouévec et plusieurs de ses camarades s’y rendirent et, dans la soirée, ouvrirent le feu au fusil mitrailleur sur les soldats allemands qui se trouvaient sur l’autre rive de l’Oust et qui ripostèrent. Maurice Le Gouévec fut tué au cours de cette opération, le 3 août 1944 selon René Le Guénic, et le 5 août 1944 selon l’inscription qui figure sur la stèle érigée sur le lieu où il fut tué.

Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

Dans le Morbihan, le nom de Maurice Le Gouévec est inscrit sur la stèle commémorative érigée au Pont-Rouge à Saint Gonnery.
À Noyal-Pontivy, il est gravé sur le monument aux morts communal.
À Moréac, il figure sur la plaque dédiée au « 4e Bataillon - 3e Cie (FTPF) » du monument de Porh-Le Gal.