Né le 1er mars 1900 à Charmes (Aisne), mort écrasé le 30 août 1944 à Danizy (Aisne) ; ouvrier agricole, charretier ; marié ; résistant OCM.

Fils de Jules Émile Pahon, manouvrier âgé de trente ans, et de son épouse Alphonsine Andine Plaideux, journalière âgée de trente-trois ans, Mathias Pahon se maria le 24 décembre 1927 à Saint-Ouen, avec Zélia Marie Renaudon. En janvier 1940, le couple avait six enfants.
Au moment de son recensement militaire, Mathias Pahon résidait au 17 rue Cardinet, à Paris (XVIIe arr.), et était cuisinier. Soutien de famille, il fut néanmoins incorporé à la 2e section d’infirmiers militaires à compter du 1er octobre 1920. Il devint soldat de première classe le 10 juin 1922, avant d’être envoyé en disponibilité le 25 septembre 1922, muni d’un certificat de bonne conduite.
Rappelé à l’activité lors de la déclaration de guerre, Mathias Pahon fut renvoyé dans ses foyers le 28 octobre 1939, sans affectation.
Mathias Pahon fit partie du mouvement OCM (secteur B.I.IV) à compter du 1er aout 1944. Il fut tué par une voiture blindée allemande, alors qu’il rejoignait son groupe engagé dans les combats de la libération. Il obtint un certificat d’appartenance aux FFI, en date du 8 septembre 1948. Mathias Pahon fut ainsi homologué FFI (GR 16 P 454659), mais ne semble pas avoir été reconnu « mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts et le calvaire commémoratif de Charmes.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. Arch. dép. Aisne, 20 R 176 (vue 115, mat. 1151). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne. — État civil de Charmes, 5 Mi 1726 (vue n° 482, acte n° 11).

Frédéric Stévenot

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