Né le 8 juillet 1903 à Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme), victime civile des combats de la Libération morte le 20 août 1944 à Paris (IXe arr.) ; cheminot ; victime civile des combats de la Libération de Paris.

Jacques Pallut était le fils de Gabriel et de Maria Bayol. Il était marié avec Thérèse Klingler et père de deux enfants. Sur l’acte de décès le mentionne comme étant commerçant. Il était domicilié 2 rue de Nantes, à Paris (XIXe arr.).
Il entra à la SNCF comme manœuvre auxiliaire aux Ateliers du matériel de Noisy-le-Sec (Seine, Seine-Saint-Denis). Le 20 août 1944, accompagné d’Armand Lucien, résistant. Il cherchait à rejoindre un poste de commandement FTP pour participer aux combats de la Libération. Ils étaient arrivés rue de Rocroy où des barricades avaient élevées ce jour là par les corps francs F.F.I. du 10e arrondissement bloquant la rue de Maubeuge et détruites par des incursions de la Wehrmacht. Sommés par les allemands de s’arrêter, les deux hommes suivirent des passants qui s’étaient mis à courir. Les sommations des allemands n’ayant pas reçues de réponse, ceux-ci tirèrent et Jacques Pallut fut blessé mortellement par une balle qui lui sectionna l’artère fémorale. Conduit au poste de secours, 19 rue Blanche, à Paris (IXe arr.), il décéda le 20 août 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 31 janvier 1946.
Son nom figure sur les plaques commémoratives aux agents de la SNCF, apposées aux ateliers, sur la façade du bâtiment administratif et sur la façade de la gare, à Noisy-le Sec (Seine-Saint-Denis) et sur le monument aux morts, à Anzat-le-Luguet (Puy-de-Dôme).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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