Né le 8 décembre 1923 à Levallois-Perret (Seine), mort le 31 août 1944 à Vic-sur-Aisne (Aisne) ; célibataire ; résistant FFI-FTPF

Fils d’Élie François Leffondré, né à Saint-Denis (Seine) le 18 février 1903, et de son épouse Raymonde Ernestine Lesur, née à Paris (VIIIe arr.) le 28 mai 1907, tricoteuse, André Lefffondré est au 45 rue Raspail. Une mention marginale (tronquée à la photocopie) fait apparaître : « 33 - 34 588. Colombes. Seine. 4.2.43 ». Quoi qu’il en soit, en 1944 ses parents étaient domiciliés à Colombes, son père au 31 rue du Progrès en 1944, et sa mère au 9 rue d’Enghien.
« Fusillé par les Allemands », André Leffondré fut reconnu le 30 mars 1956 « mort pour la France » (AC 21 P 72764) à titre militaire (FFI). Son homologation n’a pas encore pu être établie.
Son nom ne figure sur aucun monument. Il s’agit très probablement de l’inconnu qui figure sur la plaque commémorative de la coopérative de Vic-sur-Aisne, son identité n’ayant pas été établie lors de la rédaction de son acte de décès (voir infra) ; les circonstances et le lieu de la fusillade correspondent en tous points.
Le dossier d’André Leffondré, aux archives de Caen, indique qu’en juin 1944, il faisait partie du maquis de Missy-aux-Bois (Aisne), un groupement FTPF commandé par le capitaine « Allain ». Un brouillon précise qu’André Leffondré était en mission à Vic, le 31 août, le groupement FTPF étant descendu à Soissons la veille pour être enregistré au 67e régiment d’infanterie 3e bataillon. L’acte de décès qui fut établi indique que « Le premier septembre 1944, à trois heures, un individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie est décédé avenue de la Gare, fusillé par les Allemands. Le signalement est le suivant : dix-huit à dix-neuf ans ; taille un mètre soixante-dix ; cheveux blonds ondulés ; progmatisme [sic] de la mâchoire supérieure ; veste de pyjama rayée bleu claire et blanc ; blouson gris beige boutonné ; culotte drap noir ; chaussettes de laine faites à la main, tiges beiges, pieds gris ; chaussures basses brun rouges à talons de bois ; une ceinture de cuir tressée ». Une mention marginale fut apportée, relative au « jugement rendu le vingt-et-un novembre 1945, par le tribunal civil de première instance de Soissons [qui] dit et juge que le trente-et-un août mil neuf cent quarante-quatre : Leffondré André né le huit décembre mil neuf cent vingt-trois à Levallois-Perret (Seine), soldat des FFI est décédé sur le territoire de Vic-sur-Aisne ».
Sources

SOURCES. SHD Caen (21 P 72764). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb. — État civil de Levallois-Perret (acte n° 909).

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Généalogie Aisne

Frédéric Stévenot

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