Né le 7 mai 1925 à Lagarde (Corrèze), mort exécuté sommairement le 8 juin 1944 à Saint-Céré (Lot) ; résistant

Raymond Fontchastagnier, résistant (sans doute de l’Armée secrète, AS) de Cahors se trouvait le 8 juin 1944 à Saint-Céré, accompagné de Jacques, Marie Poli entrepreneur de travaux publics et de Jean Rottembourg->204950]. Ils étaient venus, eux aussi, récupérer des armes réceptionnées au terrain « Chénier » de Sousceyrac en même temps et pour les mêmes raisons que Jean Cressot, Louis Pélissier et Germain Records venus de Toulouse (Haute-Garonne) pour les deux premiers et de Vabres (Tarn) pour le troisième.
Vers 23 heures, après que l’on eut entendu des coups de feu au Pont Neuf, à proximité de l’hôtel de la Truite, des Allemands du détachement de la division Das Reich présents à Saint-Céré fusillèrent les trois hommes venus de Cahors (Lot) et jetèrent leurs corps dans un affluent de la Dordogne, la Bave, qui arrose Saint-Céré.
À Saint-Céré, une stèle fut érigée sur le pont franchissant la Bave à la mémoire des trois résistants cadurciens exécutés du 8 juin 1944, Raymond Fontchastagnier, Jacques Poli et Jean Rottenbourg. Le nom de Raymond Fontchastagnier figure aussi si le monument aux morts de Cahors.
Voir : Saint-Céré, 8 juin 1944
Sources

SOURCES : Guy Penaud, La Das Reich : la 2e SS Panzerdivision, préface d’Yves Guéna et introduction de Roger Ranoux, Périgueux, La Lauze, 2005, p. 165, p. 512. — Site MemorialGenWeb, consulté les 27 et 29 avril 2018. — Site archives.quercy.net/historique/resistance consulté le 29 avril 2018.

André Balent

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