Né le 26 août 1903 à Prunelli-di-Casacconi (Corse, Haute-Corse), victime civile des combats de la Libération morte le 17 mars 1945 à Monaco (principauté de Monaco) ; cheminot ; victime civile.

Charles Mariotti était le fils d’Antoine, laboureur et de Thérèse Agostini. Il était marié avec Jacqueline Agostini dont il avait deux enfants. En 1945, il était employé comme cantonnier principal à la gare de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes et était domicilié dans le quartier de Carnolès, limitrophe de Menton. En septembre 1944 après avoir évacué Menton, les allemands s’étaient repliés sur les hauteurs de la frontière franco-italienne, la vallée de la Roya dans les Alpes-Maritimes et Vintimille en Italie, d’où il bombardaient la ville. Le 17 mars 1945, tandis qu’il surveillait la pose de voies au pont de l’Union, à la limite des communes de Menton et Roquebrune-Cap-Martin, Charles Mariotti fut mortellement blessé par un éclat d’obus qui le toucha à la poitrine. Évacué sur l’hôpital de Monaco, il y décéda le soir même.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux agents de la SNCF morts pour la France érigé en face de la gare Saint-Charles, à Marseille (Ier arr.), sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare de Nice-Ville, à Nice (Alpes-Maritimes) et sur le monument aux morts, à Prunelli-di-Casacconi (Haute-Corse).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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