Né le 12 octobre 1909 à Étroussat (Allier), massacré le 19 août 1944 à Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre) ; cheminot ; victime civile.

Pierre Lorut était le fils d’Édouard, cultivateur et de Marie Faverot, sans profession, tous deux domiciliés aux Mageons, commune d’Étroussat (Allier). Il se maria le 7 janvier 1933 à Bayet (Allier) avec Marie Louise Ruchon.
Il était entré au chemin de fer en avril 1937 et fut commissionné en juin 1939. Il était cantonnier à Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre), où il était domicilié avec son épouse et ses deux enfants au passage à niveau n° 117.
Le 19 août 1944, alors qu’il travaillait dans son champ, une colonne qui se trouvait à passer crut être attaquée par des maquisards et ouvrit le feu sur lui. Il fut tué sur le coup.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 en gare SNCF, à Nevers (Nièvre) et sur le monument aux morts, à Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre).
Une stèle (sur la N7 et à l’intersection avec la rue de la Bissate près la commune de Chantenay-Saint-Imbert) en hommage aux trois "assassinés par les Allemands" le 19 août 1944 : Jean-Baptiste Léger, Louis Alluchon et Pierre Lorut.
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance). — Notes et photo de Loïc Guitton.

Jean-Louis Ponnavoy

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