Né le 3 décembre 1890 à Vaux (Allier), mort à l’hôpital des suites de ses blessures le 25 août 1944 à Bourges (Cher) ; cheminot ; victime civile.

Henri Perrot était le fils d’Annet, vigneron et de Solange Valentine Pasquier, sans profession, domiciliés au hameau de Vazenton, commune de Vaux (Allier). Il se maria le 11 juillet 1916 à Audes (Allier) avec Marie Louise Rousseaux, dont il avait deux enfants et était domicilié route de Berry, à Saint-Doulchard (Cher).
Cultivateur, il fut incorporé le 9 octobre 1911 comme canonnier conducteur au 37e régiment d’artillerie de campagne. Il fut rappelé à l’activité lors de la mobilisation d’août 1914. Démobilisé le 1er octobre 1919, il entra au chemin de fer comme poseur à la Compagnie d’Orléans, à Bourges. Pendant l’occupation, il était chef de canton principal au service de la Voie et Bâtiments SNCF à Bourges. Le 20 août 1944, sur la route de Vierzon, à Marmagne (Cher), il revenait d’exploiter une coupe de bois, accompagné par un nommé Louis Brandon, lorsqu’il fut victime de tirs effectués par des soldats allemands qui pensaient avoir affaire à des maquisards. Il fut blessé au genou droit. Le sous-officier qui commandait la troupe, voyant sa méprise donna un pansement à Louis Brandon tandis qu’un voisin appela une ambulance. Transporté à l’hôpital Hôtel-Dieu de Bourges, Henri Perrot dut être amputé de la jambe droite. Il succomba à ses blessures le 25 août (29 selon MGW).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur ses actes de naissance et de décès.
Son nom figure sur une des deux plaques commémoratives 1939-1945 aux agents de la SNCF tués par faits de guerre, située dans le hall de la gare, à Bourges (Cher).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémorial Genweb.— Registres matricules militaires.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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